À l'ombre des jeunes filles en fruit

Quel charme trouble dégagent ces demoiselles parvenues à maturité et dont les comportements appellent encore des mesures que l'on croirait être le fait de la prime jeunesse ! Un éducateur expert saura conjuguer tendresse et rigueur à leur bénéfice et voilà ce qui fait l'objet de notre réflexion.

12/18/2006

Comment lui faire comprendre ???
















Une jolie carte placée sur son assiette lors du repas du soir, décrivant une incartade particulièrement cramante et les mesures qui s'imposent sous la signature Soeur Âne de Saint Callipyge. Il pige. Une lettre de la même directrice sollicitant la sévérité de votre tuteur d'urgence pour un motif aussi délicieusement scandaleux que possible. Exemple : http://educationamoureuse.blogspot.com/2006/05/lettre-de-la-directrice.htmlirectrice.html Allez-y CTRL-C... CTRL-V. Et vous adaptez. Hop là.

Votre mari, votre amant vous demande un petit service ? Vous répondez « MEEERDE ! MEERDE ET REMEERDE !!! » Formule convenue, mais ça défoule. De fait, c'est vous qui lui sollicitez un petit sévice. Et s'il ne vous empoigne pas par le chignon du cou et la peau des fesses pour remettre amoureusement, fermement les pendules à l'heure derrière portes closes... c'est qu'il lui faudrait un supplément de testostérone que vous ne manquerez pas de lui administrer en espérant des jours meilleurs.

Au repas du soir, quand vient l'instant si vivement espéré du dessert, vous disposez artistement un martinet dans son assiette avec une carte : « Au dessert : popotin fouetté cambré sur oreiller dodu à l'heure du dodo ». Il disposera.

Le port d'un anneau à la main gauche ou droite : gauche, non, droite... OUIII !

Un message périodique sur son cellulaire : « La FESSÉE... pour mâter une insolente, pour dresser une peste dont le turlututu devrait être CLAQUÉ, d'autorité, dès maintenant ! »

« Ici la directrice des services de sécurité des Galeries Lafayette. Il semblerait que votre femme ait été surprise dans notre établissement en flagrant délit de vol à l'étalage. Une montre Gucci. Hmmmm... Je suis au regret de vous informer que, selon les directives s'appliquant en l'occurrence, j'ai le choix de notifier les forces policières ou... de lui faire administrer à domicile une fessée au battoir par son amant, son mari, ou un membre de sa famille ayant sur elle autorité. Faute de candidats pouvant appliquer la sanction, je serai contrainte à mon coeur défendant de la faire châtier par la matrone, dans nos locaux ou d'appeler les flics. Pourriez-vous communiquer avec moi au XXX XXX XXX ? » Pour de plus amples renseignements sur ce scénario http://educationamoureuse.blogspot.com/2006/05/services-de-scurit.html

Mettez-vous au coin, déculottée, à minuit, l'heure de tous les excès, avec dans le dos une pancarte se lisant : « CE PETIT COCHON S'EST MASTURBÉE TROIS FOIS CETTE SEMAINE ! » Vous avez réglé le CD-réveil pour qu'il entonne à point nommé et à plein volume : « Donne-moi, donne-moi la fessée d'amour ! » Vous devriez normalement obtenir une réaction. À noter, je ne saurais garantir laquelle.

Pour la faire correctement cramer, les jours où l'on ne peut se voir, je laisse sur le cellulaire de mon amie bien aimée ce genre de message chaleureusement chuchoté : « Je te titille, avec tendresse, avec subtilité, avec une légèreté aérienne, de la pulpe de l'index, le pourtour de l'anus, en des circonvolutions, des petites rotations, d'une lenteur infinie, le doigt enduit d'une bonne noix d'onguent camphré s'introduisant à peine dans la minuscule bouche goulue de l'orifice qui ne demande qu'à être investi... tandis que tu te cambres et tu t'offres, et tu t'écartèles encore mieux, tant et si bien que ta raie bistrée se distend, que ton cul rond comme une pêche s'ouvre à l'extrême, que ta moule se bombe, que ton sexe fleuri, lippu dégorge ses sucs ... ET ÇA NE MÉRITE PAS LE FOUET CES COCHONCETÉS LÀ ? » Variante féminine : « J'acceuille dans ma bouche, entre mes lèvres pulpeuses, comme une friandise, comme un gros sucre d'orge... ton sexe de mâle, ta hampe turgescente, TON ZOB... royal et souverain... que couronne le gland gonflé z'é distendu... et je le croque du bout des dents, avec une infinie délicatesse, tandis que les lanières de ton fouet me titillent le cul exerçant sur lui leur légitime autorité... et patati et patata. » Bref, il faut entretenir dans le couple une érotomanie partagée grâce à de petits stimulis périodiques administrés in absentia qui turlupinent correctement l'archéocerveau.

Vous lui postez... des romans cochons... un battoir avec note explicative et mode d'emploi... un oeuf vibrant... un gode à faire rêver l'adorable chatte en saison et hors saison que vous êtes... une petite culotte portant le mention MÉCHANTE FILLE brodée côté jardin ou côté cour... quelques photos de votre intimité prises sur Webcam, un fouet et copie de votre plus récent bulletin de la Pension des pinsons, de votre toute dernière évaluation professionnelle chez votre employeur indiquant que vous transmettez des cochoncetes à votre petit ami au lieu de travailler votre histoire géo, de bosser, bref vous êtes à un cheveu du renvoi si de strictes mesures ne sont pas prises... une contravention scannée, à laquelle vous avez redonné sa virginité sur ordi et sur laquelle vous pouvez écrire absolument n'importe quoi : vous avez fait votre pipi doré dans l'un des bosquets avoisinant la tout Eiffel au Champ de Mars...m'ouiiii... découverte en flagrante nécessité vous avez giflé l'agent... vitesse moyenne 175 à l'heure sur une autoroute de ceinture lors de la course et poursuite qui s'ensuit, toute combinaison de ce qui précède. Vous pouvez même pousser la blague jusqu'à accompagner l'incriminante accusation d'une lettre de la sous-préfecture dont vous avez repiqué l'en-tête réglementaire quelquepart. À noter que ce faux et usage de faux doit rester tout à fait confidentiel.

Monsieur rentre à la maison et trouve sur le frigo un postitnote : « Mademoiselle XXX (vous) vous attend au bar Le Lapin Agile à 8 h précises » Vous y êtes en microjupe assassine, bas résille -- si vous avez le physique de l'emploi. Après un verre, que vous lui offrez, vous lui glissez une note : « Suivez-moi aux toilettes et je vous fais une pipe ». Tableau. Ceci est une pipe ? Passage à l'acte... ou pas sage à l'acte. De retour au sacro saint foyer conjugal j'imagine bien que ce genre de menée subversive devrait vous mériter une royale sanction. « UNE PIPE !! DANS LES TOILETTES DU LAPIN AGILE ?!?! (ou à Giles, whichever) ET QUI ÉTAIT CE GARÇON, CE LOUBAR, CET APACHE ?!?! Ahhhhh, l'heure bénie où l'on entend couiner dans les chaumières tandis qu'un trottin est ramené aux convenances.

Le cellulaire : ne partez pas sans lui. Que je sache, il permet désormais de prendre des photos et de les transmettre à un correspondant ou suis-je dans les patates ? Donc... photo croustillante de vos atours et de vos appas. Vwala ! Un petit courriel. Pièce jointe. Si vous avez par devers vous un pseudo Internet qu'il ne connaît pas encore... la chose peut prendre des proportions. PAN !

Pointez-vous à Notre-Dame, navire amiral de la catholicité française, grouillante des gargouilles du désir qui sont le remugle du refoulé et en partance vers l'éternité à l'heure de la con... fession avec vo't cellulaire et une liste circonstanciée des plus pittoresques excès. Vous prenez place dans un des con...fessionnaux ,mettez l'appareil en circuit, formez le numéro de votre mec qui fait ses dévotions dans un banc, à proximité. Le saint Père, le saint Papa gâteau, le saint Papagaillo fait son apparition par le vasistas et tourne vers vous son naseau proéminent de l'au't côté d'la grille. On voudrait l'croquer. On peut pas ! Verboten. Vous débitez votre laïus et videz votre sac en décrivant dans le détail mille délices pimentées de considérations raisonnées et résonnantes sur votre plug anal. En guise de pièce à conviction, vous pouvez même brandir ce dernier dans la pénombre, sous le regard catastrophé du saint homme. Volupté, volupté bénie. Allez-y à fond. Faites de ce père blanc un père vert en le comblant d'une tranche de vie bien turgescente ponctuée d'invocations à Marie Réparatrice et à la Vierge des Sept Douleurs, à Notre Dame des Victoires et à une demi-douzaine d'autres avatars de L'Étoile du Matin, Reine du Saint Rosaire... je n'ai pas dit Myriam, petite Juive toute grosse sur son bourriceau têtu qui suit bravement les lacis de la route poussiéreuse martelée par un soleil de plomb, fille-mère d'un Hérétique, perdue d'honneur, unique et sans pareille.

La gageure, quand vient le moment de déterminer quelle est la pénitence idoine... c'est d'amener l'Auguste Clerc à décréter que votre mari doit vous administrer la fessée en guise d'expiation. De sacrifice propitiatoire. La Dis-ci-pline ! C'est le dialogue des carmélites. Comme une Tartufette que vous n'êtes pas. Bien que tout en étant dévote, vous n'en soyez pas moins femme. Sollicitez des précisions. Déculottée, mon Père ? L'instrument, le nombre d'applications, la position réglementaire dans les cloîtres les plus stricts, les plus légendaires. Sondez ! Il y a des précédents. C'est ici qu'on rêverait d'enregistrer pour diffuser sur le Net. La chose doit être techniquement possible.

Marchera ? Marchera pas ? Les paris (Paris) sont ouverts. Rachevez le plat et concluez l'envoi au pistolet à eau... en vous exclamant dans un accès de ferveur con... trite : « Je veux m'extraire de cette fange, ne plus me complaire dans l'ordure... et retrouver la pureté originelle de mon baptême !!! L'eau lustrale que l'Église nous dispense avec tant de libéralité pour laver nos souillures et faire resplendir nos âââmes !!! » Retour aux sources. Alors, vous décochez le jet -- je parle d'un pistolet qualité lourde, adoré des gosses et qui vous éjacule un bon 375 millilitres en une microseconde
SSSCCCHHHRRRLLLFFFUUUUIIITTT !!! -- puis vous filez à l'anglaise bref, you take a French leave. L'enjeu : un bon repas au resto à vos frais si vous perdez, aux frais de vo't mec si vous décrochez la timbale.

Et de retour... ayant été con... fessée vous devrez être... bénie. La main s'élève au-dessus de l'épaule, hiératique et magistrale, comme pour invoquer toutes les grâces du Ciel au bénéfice du popotin en plénitude que votre Maître bien aimant caresse du regard y devinant le frisson de l'expectative qui le parcourt. « Ego te absolvo » PAN ! « De gustibus et coloribus PAN ! non est discutendam, Madame » REPAN !! Et elle se repent. Car voilà une fessée correctement méritée. Et o combien méritoire.



Bonne chance dans vos entreprises et vos amours.

12/14/2006

Délices... et horreurs


Nos fantaisies sont comme un aïkido du sexe. Elles sont un jeu. Un jeu a un début, une fin, des règles. Il se déroule dans un lieu déterminé, le tout à la convenance des participants.

Nous théâtralisons un amoureux et symbolique échange de pouvoir en évoquant les circonstances diverses qui rendent cette mise en scène plausible : famille victorienne où règne la rectitude... avec chambrette à frous-frous, camp de vacances, école de réforme ou non, couvent ou pensionnat, poste de police. L'Île du diable ? Nous basculons volontairement dans un petit abîme du rêve, un
vertige induit, une ivresse partagée, comme un vin corsé et affirmé, mais où l'on ne convient pas nécessairement de sombrer, car ces voluptés bon enfant exigent de la mesure, du doigté, le souci du bonheur d'autrui, l'inventivité d'un metteur en scène et une connaissance experte de la volupté féminine digne du karma sutra... le cul, le sexe, l'anus, les fessses de la femme qu'on aime étant la plus hallucinante machine à jouir qui puisse se concevoir. Ses charmes sont un instrument sans prix, amoureusement proposé, livré avec une tendre complaisance comme un cadeau de la Vie à nos doigts, nos mains pour qu'ils y jouent des mélodies diverses, pour qu'ils en tirent des accents aussi abandonnés que possible. Pour que la principale intéressée soit catapultée dans les bonnes étoiles qui l'ont vue naître, voeu qu'elle caresse tandis qu'elle est dénudée, positionnée, pincée, empaumée, receuillie, investie, saisie, empoignée et claquée d'autorité. Car la plus rythmée, endiablante et entraînante de ces mélodies est, vous l'aurez deviné, le quadrille de la fessée érotique, qui exploite à fond tout le potentiel de l'instrument dont le galbe est si magnifique à contempler, dont les cordes se révèlent si délicieusement sensibles à nos prestations.

Parfois la vie de couple toute simple, toute nue, fournit le cadre imaginaire de cette symphonie, l'incartade et la sanction s'inscrivant dans les circonstances qui marquent le partage du quotidien. Mademoiselle, Madame a-t-elle torpillé le compte Visa pour que les fêtes soient particulièrement resplendissantes, ce qui amène nos tourtereaux à festoyer à crédit plus que de raison ? Ses fesses paieront le prix de cette extravagance dès le retour au domicile conjugal !

Et ces valeureuses et chaleureuses rigueurs pourront s'accompagner des rituels qui en décuplent les délices : douche ou bain à deux -- de notoriété publique les fesses mouillées claquent mieux --, recours aux onguents mentholés, à l'extrait de cèdre, à une huile camphrée qui avivent les muqueuses et sensibilisent les hémisphères toutes prêtes à recevoir les claques et les verges. Positions aussi magnifiquement révélatrices que possible. Entraves pour marquer la semonce d'un surcroît de sévérité... un large ceinturon de cuir enserrrant les genoux contraint une croupe coupable et qui rougit déjà de honte à se surélever d'autant plus gracieusement pour accueillir les caresses et frémir sous les rigueurs avec plus de charme encore.

Tout autre chose...

Horreurs. Le mot vient à l'esprit et aux lèvres devant certains sites qui nous proposent ce chef d'oeuvre de la Vie, un cul de demoiselle, de femme, réduit en une bouillie sanglante par des tortures qui feraient la honte d'un établissement carcéral turc si jamais les regards inquisitifs de l'Union européenne s'insinuaient dans ses cachots glauques. Reproduire ici ces illustrations où le sang gicle sur des seins massacrés d'aiguilles, où les chairs rainurées de fesses livrées à la curée présentent la couleur d'un pavé de bifteck cru serait cautionner ces frissons salaces et affreux, indignes d'un honnête homme et qui s'illustrent dans les bas fonds du Net.

Que l'on ne nous resserve pas l'argument éculé de l'universel relativisme. Qui-sommes-nous-pour-juger ?!?! Il ne faut pas être grand clerc pour le savoir. Nous sommes des citoyens libres, donc comptables de leurs actes. Pas des fascistes de l'érotisme. Nous sommes des judokas de l'amour. Pas des loubars qui savourent d'autant plus les combats extrêmes qu'on y patine dans l'hémoglobine moyennant finance, sous l'oeil noir et obscène de filous et d'ordures. Cela va sans dire ? Et encore mieux en le disant.

12/10/2006

Les oeufs sont faits !



Nous sommes dans le quartier chaud du sud-est de Montréal, métropole où la Reine Victoria Regina tralala fait encore régner l'ordre de main de maîtresse à proximité de la Tour de la bourse dont elle tient fermement les cordons because she is not amused... tandis qu'Edouard VII se résoud à ne plus multiplier les frasques, boulonné qu'il est et se dressant dans une gloire assoupie sur le socle de son monument carré Philipp. Jonathan Livingston Seagull trône sur son occiput pour mieux lui décerner sa carte de visite.
Montrial en ville , ouiiii mes p'tit cochons, cité jadis pieusement piquée de mille clochers dressant leurs pieux argentés contre le ciel et où les lieux de perdition XXX déploient aujourd'hui leurs vitrines lustrées et glauques angle rue Saint-Denis et Sainte-Catherine, puisque le cadastre y relève encore de la légende dorée. Amen.

À la recherche d'un oeuf télécommandé, je me pointe dans un sex shop dont les néons rouge sang et fuschia proposent les convoitises les plus inavouables et dont la devanture met de l'avant un bazard bigarré à l'avenant. Je m'enquiers auprès d'une superbe préposée haïtienne, magnifique à voir et tout à fait accorte, quant au produit, sa fiche technique, le prix, le look, la robustesse du moteur, la très éventuelle garantie... et pour mieux faire, je lui propose un essai.

Alors elle déballe le truc, met les piles qui tombent pile , me refile la télécommande. Je mets en marche et nous devisons quant à la sensation tactile procurée tandis que le bidule vrombit tendrement, receuilli entre ses paumes, comme un chat siamois en déréliction amoureuse, danse entre ses doigts agiles comme un bonheur d'autant plus séduisant qu'il est fragile...

Je m'éloigne, mine de rien, vers le fond du magasin tout en m'enquérant si la télécommande marche encore. Si elle se révèle d'une parfaite efficacité. Moui ? La demoiselle pousse la passion de bonifier la relation clientèle jusqu'à me préciser bien exactement le rayon d'action du dispositif... ce qui appelle une vérification de ma part, en bonne méthode. Je prends encore plus de distance afin de confirmer tout à fait ses dires et... pour communiquer avec elle, il faut bien sûr maintenant élever la voix un tantinet... tandis que tout l'établissement est désormais avisé de la mise à l'essai qui se déroule.

Alors du fin fond du magasin, entre les combinaisons PVC et les martinets suspendus au plafond dont les pans... PAN ! PAN ! et les lanières me chatouillent la nuque, je décoche à la cantonnade : « Bon je coupe. Il est hors circuit ? Je remets en circuit. Il est en marche ? »

Et après cinq bonnes minutes de ce manège je m'approche de la vendeuse pour la remercier de sa dis-po-ni-bilité et je lui déclare que je vais réfléchir, mais que je suis tout à fait situé. Et je me tire. Si ça ne mérite pas une royale et retentissante fessée lors du retour à la maison, je suis bien prêt à croquer la petite culotte de mon amie pour ma pénitence.

12/07/2006

Le tour du monde nous ferons



http://www.submissivewomenspeak.net/subbook.htm#contents


Submissive Women Speak

Conçu et réalisé par Polly Peachum (soumise) http://www.submissivewomenspeak.net/polly.htm et Jon Jacobs (dominant) http://www.submissivewomenspeak.net/jon.htm , l’un et l’autre écrivains et journalistes de profession, Submissive Women Speak mailto:jonandpolly@submissivewomenspeak.netet, met de l’avant une réflexion aussi explicite et bien conçue que possible sur l’érotisme radical de la soumission féminine, principalement sous la plume de Polly. Chacune ses préférences, résumées en traduction et en quinze points, comme il suit :

1. La femme soumise épanouie est capable de relations intenses, intimes, sollicitant sa capacité d’ouverture émotive et elle s’y retrouve. En témoigne le nombre d’amitiés qu’elle entretient au cours des ans, et qui alimentent et soutiennent son amour de la vie.

2. La femme soumise épanouie est tout entière don et donation. Sous ce rapport, elle est souvent contrainte de se priver, car ses impulsions l’amènent presque toujours à vouloir faire du bien à autrui.

3. La femme soumise épanouie est capable de vivre des joies intenses, plus particulièrement dans le contexte d’une relation de soutien.

4. La femme soumise épanouie se détend dans le cadre d’une relation adéquate. Elle s'y fonde.

5. La femme soumise épanouie est sensibilisée aux relations interpersonnelles. Elle réagit à des fluctuations minimes du registre émotif d’autrui.

6. La femme soumise épanouie est fluide et flexible, ce qui lui permet de s’adapter à l’évolution des circonstances.

7. La femme soumise épanouie est ludique.

8. La femme soumise épanouie assume sa juste part, sans plus, de conflits culturels au sujet de son corps, sa bonté et sa beauté.

9. La femme soumise épanouie est fière de ses réalisations.

10. La femme soumise épanouie s’accepte comme elle est, sachant que si sa culture valorise l’indépendance et l’autonomie, elle ressent un puissant besoin de dépendance et que ce besoin n’a rien de « mauvais ».

11. La femme soumise épanouie recherche des relations qui la fondent et la sustentent.

12. Puisqu’elle s’accepte « comme elle est » la femme soumise épanouie est tolérante d’autrui. Mais elle n’autorise quiconque à lui dicter quelle est, ou devrait être, sa vérité.

13. La femme soumise épanouie entretient une conception raisonnable de qui elle est; elle est consciente de ses points forts tout comme de ses difficultés.

14. La femme soumise épanouie rêve d’être au bénéfice d’une compréhension intense et approfondie. Lorsque sa nature est comprise, et elle s’inscrit dans un encadrement aimant et ferme, sa dévotion est à vrai dire sans limite. Elle fait preuve d’une immense faculté de dévotion, d’où découle sa volonté de servir.

La violence dans le jardin

Aussi débonnaire que soit l’autorité s’exerçant sur elle, aussi érotisée la douleur physique qui lui est infligée, la question se pose : pourquoi quiconque se soumettrait à une violation outrageante de sa liberté personnelle ? Une partie de l’explication est purement sexuelle : le fait d’abandonner toute maîtrise de soi, de n’avoir rien à dire quant aux décisions importantes ou banales qui me concernent, me procure une excitation érotique continue, de basse intensité. Je suis toujours légèrement émoustillée. Au-delà de quoi, la plupart des soumises à temps plein, y compris moi, souscrivent à une « éthique du service ». Je ne rêve que de servir. J’aime procurer du plaisir à mon maître en accomplissant sa volonté. À tous les instants de ma vie, j’ai été consciente de cette éthique du service.

Tout comme la joie de servir, la femme soumise savoure l’intimité. Ressentir la douleur et l’humiliation aux mains de son dominant tisse un lien d’une intimité extrême. Cette personne peut tout me faire. Je suis absolument sans défense devant lui. Mon âme nue lui est offerte et présentée. Cette intimité est d’une intensité à faire peur. La confiance requise pour la vivre est prodigieuse. Mais les femmes soumises qui l’ont vécue dans une réduction à l’impuissance radicale la décrivent comme une extase presque mystique. Pour nous, le prix d’admission de la peur et de la vulnérabilité vaut infiniment ce billet menant au ciel sur Terre.




Jon est aussi l’auteur de Different Loving, The World of Sexual Dominance and Submission http://www.amazon.com/exec/obidos/ASIN/0679769560/qid=1094151485/sr=ka-1/ref=pd_ka_1/002-9962455-0006466


Spanking en español (Azotes y Nalgadas)


Este es el primer blog de spanking en español, comenzó como www.spanking.blogia.com. Es un espacio de comunicación dedicado a todos los aficionados a los azotes eróticos consentidos entre adultos. Todos los autores de artículos que participamos en este blog apreciamos que se nos hagan comentarios. Este es un blog con contenido adulto sexualmente explícito. Estamos en contra de cualquier clase de mal trato a menores de edad.

http://azotesynalgadas.blogspot.com/

Espace de communication ouvert à tous les fervents de fessées érotiques entre adultes consentants et premier blog consacré au sujet dans cette langue, Spanking en español propose un choix de textes et de rigueurs enlevantes comme un fandango. La fougue ibérique s’y lâche la bride avec une belle vigueur. Son élan est mis en scène par des vidéos de Daily Motion http://www.dailymotion.com/fr/ qui ne laissent rien à l’imagination, tant et si bien que sous l’œil bulbeux et curieux d’une Webcam, un galopin dissipé peut y être ramené, flambant nu, dans le droit chemin de la bonne conduite avec une superbe énergie. Mater et magistra. Toréador, prends garde !






fessée - Fm -
envoyé par tatiana_fm




Nous ne sommes pas en terre d’Inquisition pour rien et le sombre secret de la confession est évoqué tandis que les personnages de caricature campés et troussés à plume vive opinent de la barrette, de la mitre en faisant de gros yeux , une demoiselle confessée réclamant la fessée pour sa pénitence.

Le fessophile francofun qui parcourt ces pages bon enfant dictionnaire au poing, y trouvera une entrevue du cinéaste québécois Jean-Marc Vallée sur son film C.R.A.Z.Y. http://www.golem.es/crazy/lem.es/crazy/ qui fournit matière à réflexion sur l’aliénation des minorités sexuelles contraintes de payer le prix de leur singularité en ne les pratiquant que dans l’armoire à balais. On y déchiffre les accents d’une difficulté d’être soi qui rejoint les préoccupations exprimées en francophonie, de fait, universelles. Comment exorciser le fantasme ? En le mettant en scène, pardi, la seule façon de se délester d’une tentation étant d’y succomber, Oscar Wilde dixit. Conjuguant authenticité et nécessaire discrétion, chacun est donc à la recherche du point d’équilibre, du point de complémentarité qui lui permettra d’être lui-même sans nécessairement revendiquer le périlleux emploi de celui, ou celle par qui le scandale arrive.











My inner vision : Nippons fripons

http://ransuvision.blog8.fc2.com/

Du pays du soleil levant, My inner vision nous propose ces écolières sylphides qui nous font apprécier, en chair, tout le charme gracile des mangas, sans qu’une législation draconienne ne réprime, semble-t-il l’appréciation de ces séductions estudiantines. Gageons que les demoiselles dont les talents sont mis à contribution n’affichent qu’une extrême jeunesse de convenance, drapant leur majorité sous la chemise à col marin, la jupette écossaise qu’elles retroussent à loisir pour mieux souscrire au plus cramant des particularismes culturels. Saviez-vous que la petite culotte de couventine portée trois jours a son prix en la saison où les pommiers en fleurs nous comblent d’une émouvante pluie de pétales odorants ? Ses sucs acidulés, ses essences poivrées éveillent-ils le parfum du souvenir pour mieux nous guider sur la voie du temps retrouvé ?

Haro sur les popos !

Les familles Japonaises livrent à la férule d’inflexibles pédagogues les popotins de qualité appelés à marcher droit. Ces sensei font plancher les intelligences en bouton confiées à leur vigilante garde de l’aube juqu’à la nuit et sanctionnent tout fléchissement au sabre de bois appliqué avec la vigueur d’un samuraï bondissant tout armé d’un film de Kurosawa. Croyez vous qu’un short de gymnastique en spandex, qui moule à ravir ces croupes typiquement ovoïdes et sauvegarde à peine les convenances, offre la moindre protection contre l’assaut martial des lattes brandies comme la hampe d’un drapeau frappé du soleil levant et qui s’abattent en de sifflants moulinets pour foudroyer les culs de demoiselles livrés à merci en un étonnant fracas qu’amplifient et réverbèrent les murs d’un gymnase ? Les supplications couinent, fusent, montent comme un miserere amplifié par les voûtes d’un temple élevé à l’amour tandis que les croupes fines et racées, gainées de bleu ou de noir par le vêtement qui les enserre et les corsète comme un fourreau, bondissent et frémissent sous le choc.

Espérons que le retour à la maison ne fournira pas l’occasion d’un surcroît de sévérité de la part d'un tuteur PDG, sur inspection des éloquentes rougeurs témoignant de ces rigueurs scolaires, du billet qui en détaille le motif. La mise au coin devrait suffire à confirmer la leçon désormais maîtrisée. À Kung-Fu-Chi ne plaise, mon petit, que vous n’accâblassiez votre maître d’une insolence juvénile qui n’a pas sa place en classe ! D'une paresse qui perturbe le bon déroulement d'une démonstration d'astronomie 101 sur les corps célestes en mouvement.

Calmez vos sanglots et croquez vos sushis sans soucis avant de potasser vos leçons dans l'étude paternelle, sous un rayon de lune... jusqu'au coup de minuit, tandis que clapote la pluie tendre comme vos larmes et qui orne d'un lustre cristallin les branches touffues du bonsai montant la garde à la fenêtre. Vous êtes provisoirement pardonnée. Que l'on ne vous y reprenne jamais plus. Sayonara. Arigato.


































Taken in hand... on ne badine pas !

http://www.takeninhand.com/

Prise en main, toute jeune fille, toute femme devrait l’être. Encore y a-t-il la manière.

Créé par Sarah sarah@takeninhand.com Taken in Hand (Prise en main) met de l’avant un érotisme radical de l’oblation féminine et de la dominance virile. L’index des sujets est à lui seul tout un programme : amour, passion, connexion, communication, qualité de la relation, monogamie et fidélité, pour toujours (des relations qui s’échelonnent sur des décennies plutôt que des semaines), contrôle consensuel, pouvoir masculin, féminité, femmes fortes faisant un choix libre, l’exercice de l’autorité dans une relation consensuelle. Rectitude moraliste et volonté de ferveur y sont chauffés à blanc grâce à une soumission érotique, une tenue à disposition sexuelle assurée par le recours aux châtiments familiaux traditionnels que ces dames appellent de tous leurs voeux.

Extraits en traduction :

La relation Prise en main est consensuelle, entretenue sous une autorité masculine, sexuellement et socialement exclusive, et monogame. Un rapport où le pouvoir exercé par l’homme est bien réel et vise à souder un engagement approfondi et radical dans le cadre d’une liaison sexuelle portée à son point de fusion. Cette dominance peut s’exprimer selon une diversité de modalités, mais elle l’est au bénéfice de la relation plutôt que pour servir les intérêts étroits de l’égotisme. L’homme qui gère une relation Prise en main chérit la femme dont il est le chef. La femme qui s’y inscrit marque sa déférence devant la maîtrise qui s’exerce sur elle.

Certains couples formant une union Prise en main se considèrent parfaitement conventionnels et tendent à être peu familiers avec la littérature du ligotage et de la soumission dont le vocabulaire exotique, les coutumes et rituels leur semblent rebutants. D’autres se conçoivent bien au contraire comme les membres d’une véritable minorité culturelle et sexuelle se situant aux antipodes des idées reçues.

Un grand nombre de couples lies par une union Prise en main estiment leur comportement tout à fait naturel. De fait, ce genre de rapport peut sembler ringard aux fervents d’un sadomasochisme extrémiste, partouzeur, théâtralisé et ritualisé... tandis qu’il terrorise volontiers quiconque ne souscrit pas à l’idée d’une autorité virile s’exerçant en permanence au sein du couple, en toute légitimité, à temps plein et non pas dans le cadre de scénarii.

Quelques bémols, tout de même

Ce culte de l'offrande, de la reddition de soi se conjugue selon divers registres, principalement vitalistes et naturistes, l'amoureuse et virile contrainte visant à susciter l’émergence d’un érotisme fulgurant. On évoque beaucoup le yin et le yang, le mâle alpha dominant qui turbine à la testostérone et tient sa meute en respect. Certains vivent la grossesse, désignée «imprégnation», comme une réduction à l’impuissance mystique… Avec l’enthousiasme extatique en prime et sans les pendaisons, ces aficionados de la soumission au quotidien rappellent certaines pages de The Handmaid’s Tale de Margaret Atwood.

http://en.wikipedia.org/wiki/The_Handmaid
http://www.imdb.com/title/tt0099731/
http://www.wsu.edu:8000/~brians/science_fiction/handmaid.html

L’abandon de toute autonomie économique figure parmi les pratiques admises dans ce milieu. Donation notoirement périlleuse, livraison à merci radicale et éventuellement fertile en catastrophes quand fusent les cris de haine qui sont les derniers mots d'amour. C’est un jugement de valeur ? Effectivement. Qui sommes-nous pour juger ? Des êtres doués de raison, j'espère bien. À ce titre, serons-nous d’accord que nos jeux favoris restent inoffensifs tant qu’ils respectent une hygiène de sens commun, s’inspirent d’une saine prudence permettant de déterminer jusqu’où on peut aller trop loin dans la réalisation de pulsions aussi fulgurantes soient-elles… sans remettre en question l’autonomie effective de ceux et celles qui s’y livrent, le temps d’un vertige convenu ?

12/02/2006

Éducation amoureuse


Deux mots qui se complètent. Comme un sexe féminin accueillant, enrobant, gratifiant un sexe mâle de son fourreau soyeux. Comme deux bras virils encerclant au plus près un souple torse de femme qui ploie sous l'invitante étreinte. Comme une main impérieuse se posant à plat sur les lombes d'une jeune fille cambrée en équerre, en travers de la cuisse de son amant solide comme une bûche, pour mieux l'inviter à exécuter une profonde révérence afin de faire saillir et se présenter en toute plénitude les splendeurs galbées et nues qui de tradition constituent la cible de mesures marquant une fermeté bien conçue, ultime recours d'une éducation suivie. Lorsque vient le moment tant attendu, si ardemment espéré de sanctionner une insolence, de mettre bon ordre dans les sentiments ou les ressentiments, de ramener à bride courte une pouliche égarée par champs et par vaux et qui, rétive, refuse la selle, s'entête à sauter la barrière de l'enclos, regimbe devant l'obstacle à franchir dans les règles de l'art et s'ingénie à braver l'échéance pourtant inéluctable du dressage qui la fera marcher au pas, au trot, au galop, sur ordre.
C'est bien l'obéissance, garante de bonheur dans les familles comme au sein du couple qu'il s'agit d'inculquer, avec une compréhensive fermeté afin d'infléchir le cours de ces débordements et de ramener l'intéressée dans le droit chemin qui mène, par degrés, jusqu'à l'alcôve de voluptés ayant pour prix une soumission toute filiale.
Faudrait-il confier à un collège suisse, à un redoutable pensionnat écossais la tâche ardue de son éducation ou la prendre en main soi-même ? Un amant, un tuteur avisé et résolu voudra veiller personnellement à cette formation pour la conduire dans l'esprit selon lequel il la conçoit, avec une ponctualité dont lui seul peut être garant et en faisant appel à des trésors d'imagination qu'un véritable amour inspire. Il y a des choses qui ne se délèguent pas. Aussi inattendu que cela puisse sembler, la demoiselle appelle son intervention de tous ses voeux et se coulera bien naturellement dans son personnage, celui d'une pupille cabocharde et rétive qui ne multiplie les incartades que pour mieux les voir sanctionnées.
Voyez l'angoissante attente à laquelle elle convient d'être astreinte par un vendredi soir plus fertile en rebondissements que les autres et qui met le point final à une semaine particulièrement dissipée. Sa compo a-t-elle rougi de honte ? Un album issu de la plume impudiquement lyrique de Manara aurait-il été découvert dans son cartable par un surveillant estomaqué ? A-t-elle été retrouvée une cigarette aux doigts et un verre de beaujolais à la main, trônant -- sa jupette réglementaire troussée à mi-cuisse -- sur un banc de bar du Lapin à Gilles, repère notoire des garçons qui à trois cent mètres de la Pension des pinsons sont également astreints à marcher droit sous la férule des Jésuites. (Ces Messieurs les éduquent Ad Majorem Dei Gloriam dans le colllège dont la tour carrée marquant l'entrée principale de style gothique anglais se dresse, bien visible comme un phare, à l'horizon de ses inclinaisons cramantes.)
Ou encore, par ordre croissant de gravité, aurait-elle été surprise sous la douche ou au dortoir, gratifiant son intimité de délices qui constituent l'exclusif privilège du mariage et la contrepartie de la maternité ? A-t-elle osé braver cet interdit-là pour se complaire dans des cochoncetés qui sont le secret le mieux gardé de jeunes filles dont l'innocent regard ne laisse pas deviner les déchaînements auxquels elles se livrent dans le secret de leur chambre ?
Voilà qui expliquerait le foisonnement d'inscriptions mutines se multipliant en marge de ses notes de cours avec une surabondance digne d'un exégète. Voilà qui motiverait les croquis qui les illustrent et les accompagnent, où l'on devine une cavalcade de personnages s'emboutissant les uns les autres, s'arc-boutant les uns contre les autres, tantôt tête-bêche, tantôt investis par la porte des artistes, tantôt lovés et enlacés, tandis que leurs rotondités se côtoient, se trémoussent, s'entrecroisent, s'entre-pénêtrent dans une pagaille de traits que l'on croirait issue, à porte de l'Enfer ouverte, de la main d'un satyre, de l'âme de Rodin.
Voilà qui motiverait ces rêveries entrecoupant d'interludes trop fréquents ses travaux à l'étude et pendant lesquels elle semble entrevoir on ne sait trop quel pays des songes, tandis qu'elle dodeline des hanches, serre les cuisses, contracte l'entrecuisse et bombe, en une série de spasmes volontaires, son turlututu qui, sous l'uniforme, fait rouler ses rondeurs voisines comme deux miches dorées, comme deux melons miels, contre le bois verni réchauffé par leur tendre poids à travers la culotte blanche tendue comme un gant et dont le fond doublé accueille sa liqueur. Voilà qui permettrait à ses professeurs de comprendre enfin pourquoi ses travaux sont en train de ne pas se faire, ce qu'elle explique par une diversité d'improbables circonstances atténuantes.
Dès lors, quelle fermeté permettra de policer ces débordements, de restreindre ces dérapages aussi périlleux pour son bonheur que désolants au regard de sa formation, de ramener dans le rang la fautive et de lui inculquer l'esprit de devoir qui est la marque d'une jeune fille accomplie ? Il ne semble pas que la retenue en semaine suffise, pas plus que la privation de dessert n'était efficace à la maison. Faut-il croire que la retenue de week-end, avec pensum à la clé saura mettre un peu de plomb dans cette cervelle de mésange ?
Ou ses maîtres devront-ils se résoudre à avoir recours aux ultimes mesures qui doivent être mises en jeu lorsque tout un semestre d'études menace de basculer dans le désastre scolaire d'une année à reprendre ? Que dire de leurs responsabilités envers la famille qui pour mieux la choyer se saigne aux quatre veines et l'inscrit dans une institution d'éducation renommée ?
Que penser des conséquences de cette délinquance pour la réputation de l'établissement qui ferait preuve d'une coupable mollesse face à un entêtement dans l'inconduite ? Comment ne pas
appréhender l'éventuel effet d'entraînement que pourrait avoir cette Miss sur ses congénères dont la conduite semble jusqu'ici répondre aux critères établis ?
Le moment n'est-il pas venu de faire preuve d'une rigueur toute pédagogique ?
À ce stade, on ne saurait envisager des dispositions d'une sévérité excessive, ni l'application des instruments de discipline qui constituent le tout dernier recours de l'éducateur et font l'objet des plus redoutables légendes d'une pension traditionnelle : règle, courroie, martinet, canne, verges. Un jugement avisé, une fermeté éclairée recommandent par ailleurs, en guise de mesure préliminaire et de premier avertissement, le recours à la fessée classique, déculottée appliquée à main nue, non pas devant la classe, mais après l'étude. Une fois que la cloche appelle à la prière du soir ses congéneères, il est tout naturel que la fautive soit invitée à une méditation plus approfondie sur sa conduite récente et les conséquences de ses actes.