À l'ombre des jeunes filles en fruit

Quel charme trouble dégagent ces demoiselles parvenues à maturité et dont les comportements appellent encore des mesures que l'on croirait être le fait de la prime jeunesse ! Un éducateur expert saura conjuguer tendresse et rigueur à leur bénéfice et voilà ce qui fait l'objet de notre réflexion.

2/24/2006

Banzai !




De quels écarts, quels grands écarts la chambre d'une jeune fille n'est-elle pas le lieu, le théâtre, l'antre et le repaire ! Sans vergogne, sans excuses et sans explications. Voyez ce regard insolent, ces seins qui débordent le polo shirt troussé pour que leur extrémité sombre et délicieusement innervée soit plus disponible aux caresses préliminaires. Voyez l'entrecuisse déculottée, flambant nue et dont l'écartèlement extrême ouvre la voie à toutes les impudeurs. Voyez la main gauche tendue comme celle d'un pianiste à la recherche d'un arpège astreignant, dont l'index et le majeur ouvrent les lèvres du sexe féminin déjà ému, tout soyeux, et dont l'antre fripée est lustrée de sève. Oeuvrant avec une merveilleuse entente, la droite quant à elle introduit dans l'orifice d'un rose bifteck sombre et moiré, le gland rondelet et globuleux du gode rouge vin dont la hampe turgescente, la fermeté, la rondeur tendue, veineuse et rebondie, la protubérante extrémité sont bien celles d'une véritable bite et présentent les dimensions d'un étalon de démesure, notre pupille n'oeuvrant pas dans la litote. Tant et si bien qu'on croirait deviner là l'outil puissamment arqué d'un Satyre... ça pousse-pousse... Satyre... ça pousse-pousse ! Tandis que s'amorce cette saucissonnade, la demoiselle fait délicatement aller et venir le godemiché aux abords de l'orifice lippu, auréolé et orné d'une pilosité naissante, noir de geai. Elle l'introduit dans l'antichambre et l'invite à se retirer sur le seuil un bref instant pour faire de nouveau son entrée remarquée en ce lieu qui ne demande qu'à l'accueillir. Cette gourmande gourgandine est un gourmet. Comment féminiser ?

Le mouvement alternatif de traction, de pression s'accompagne d'une infime rotation horaire et antihoraire, rondement et gracieusement imprimée d'un coup de poignet souple, d'un tour de main adroit, qui lui confère un surcroît de dynamisme, de délié dans les enchaînements, un surplus d'allant annonciateur du crescendo qui s'amorcera bientôt. Voilà une technique consommée qui ne s'acquiert qu'à l'exercice, une recherche sûre de ses moyens, une science qui ne peut être que le fruit d'une mûre réflexion. Voilà une inconduite toute préméditée et méthodiquement mise en oeuvre, dont les délices longuement attendus sont maintenant savourées avec le raffinement d'un tâste-vin, d'un connaisseur, d'un gastronome... soit d'une gastronomette, d'une gastronomeuse, d'une gastronomière, bref d'une gastrofemme. Voilà, dis-je la masturbation conçue comme l'un des beaux-arts !

Et plus la réflexion s'approfondit, plus l'alternance s'accélère, plus l'extase transporte hors de soi et du monde notre postulante en quête d'un paroxysme transcendant. Ah que la chair est belle, vive, parle fort et réclame impunément ses droits quand elle a dix-huit ans et célèbre le prometteur avant-goût de la maturité ! Ah l'instant où la montée hormonale emporte l'imaginaire sur le chaleureux océan d'une volupté ascendante ! Il invite l'aventurière à lever sa voile et à tout dévoiler comme si elle était violée, pour mieux s'envoler. Ah que l'urgence du désir couine, gémit dans un premier temps ! Puis d'une voix plus insistante elle clame et marque la venue du moment psychologique, pour bientôt se déchaîner de plus belle, tandis que comme une boule de plomb en fusion tournoyant au coeur du poitrail se prépare le hurlement éperdu qui tout à l'heure se fera entendre, et dont il faudra bâillonner l'aveu en serrant désespérément les dents comme une brave fille pour ne pas trop éveiller les soupçons des bonnes familles.

Une fois lancée, la voluptueuse mécanique adopte son rythme de croisière et tourne comme une montre suisse. De son bon fonctionnement témoignent l'entrée et la sortie, l'allée et la venue, l'excursion et l'incursion du godemiché, de l'organe mobile et cylindrique qui se meut dans le tube frémissant et onctueux du sexe et dont le mouvement alternatif porterait à croire que l'étincelle du plaisir enflamme en son tréfonds la folie qui le propulse vers l'extérieur tandis que la bielle du poignet l'y réintroduit par un mouvement circulaire d'une insistante énergie tandis que le régime s'accélère imperceptiblement tandis que l'apogée s'annoce, se rapproche, surviendra très bientôt...

Mais, car il y a un mais, par la fente de la porte entrouverte fuse, s'insinue, plombe, le regard de grande soeur. Que de souvenirs évoquent pour elle l'âpre vivacité des couinements qui fusent de la chambre presque close, les halètements qui traduisent l'effort exigé par l'exercice et que notre marathonienne consent d'enthousiasme, le grincement cadencé du sommier où la croupe se cale, se cambre et se dodeline, toute la succulence des glapissements qui s'échappent de la gorge de la jeune femme, les clapotis à peine perceptibles du coulis poisseux qui lubrifie les pistonnantes allées et venues dont le rythme se précipite.

Il ne reste plus à soeur aînée qu'à déterminer le moment de l'intervention. Avant que ne soit consommée la faute ? Pour que petite soeur soit menée au salon manu militari, au trot, encore toute révolutionnée, cul flambant nu, sexe en délire, jambes flageolantes, ses socquettes patinant et dérapant sur le parquet dans un concert de cris larmoyants, de protestations, impitoyablement et magistralement entraînée par sa crinière noire et touffue saisie à pleine main ? Ou serait-il plus subtil d'attendre que son vice trouve son objet, que la faute s'accomplisse, de rester tapie jusqu'à ce que la coupable s'endorme, sa chair repue, épuisée et le gode abandonné sur la moquette. Puis de pénétrer dans l'alcôve à pas de loup et de poser sur son front fiévreux un baiser imperceptible, léger comme une aile de papillon. À l'instant du réveil, la foudroyer silencieusement du regard ? Différer jusqu'au soir l'application du châtiment dont la sentence sera dûment prononcée en conseil de famille ? Laisser longuement planer l'angoisse, pour qu'elle la savoure mieux. Aviver sa faim en la privant de sushis, mais non de soucis quand vient l'heure du repas du soir. L'enfermer nue dans sa chambre, jusqu'à ce que sonne le gong, le glas du châtiment ! Devinez quelle solution découle naturellement d'une finesse d'esprit tout orientale.

Drapée dans son kimono des grands jours, car ceci en est un, Petite Fleur se penche, sur l'ordre calmement chuchoté, et pose ses coudes contre la table laquée noire. Elle baisse les yeux pour porter son regard sur l'instrument interdit placé devant elle et qui, encore tout odorant, dégage le souvenir de son parfum intime.

-- Pointes, indique grande soeur. Instruction d'usage qui ne saurait se discuter sans encourir une fouettée franchement sauvage, appliquée à la baguette qui est toujours en réserve, n'en doutez point, châtiment réservé de tradition aux geishas rétives. La penaude se dresse donc comme une ballerine et fait des pointes, en socquettes blanches, ce qui l'amène à tendre les muscles des jarrets et des cuisses, à surélever et à bomber la croupe encore drapée sous le kimono rouge dont le fin tissu ne dissimule rien de la double rondeur ainsi mise en évidence. Elle creuse les reins corsetés par la large ceinture bouclée, l'obi, qui orne ses lombes.

Ne pas tourner la tête, voilà l'instruction précise communiquée lors du prononcé de la sentence. Ce jeu du chat et de la souris vise à cultiver l'incertitude, donc l'angoisse suscitées lors de la correction, ce qui rend celle-ci d'autant plus efficace, sans que l'éducatrice doive recourir à la cruauté. Enfreindre maintenant cet ordre strict aggraverait d'une outrageante insolence le bilan déjà alourdi de la journée et c'est, justement, l'obéissance que sollicite cette restriction. Astreinte à ne regarder que droit devant elle, notre Mademoiselle Butterfly sent le pan soyeux, aérien du kimono lentement retroussé, à partir du niveau des chevilles où se situe l'ourlet, tout le long de ses mollets tendus, de ses cuisses sagement pressées l'une contre l'autre. Puis le contact de la petite paume moite et potelée qui semble recueillir le dodu du pli sous-fessier tandis que les doigts agiles s'immiscent, et se glissent entre le tissu et la chair nue pour relever aussi délicatement, aussi graduellement que possible le vêtement dans une longue, tendre et chaleureuse caresse qui parcourt le bombé des fesses, le bas des reins, les lombes et jusques aux hanches. Oeuvrant maintenant des deux mains, grande soeur trousse, hausse et amoncelle le vêtement à mille plis sur les lombes, tout contre l'obi. Elle le drape par dessus l'énorme noeud décoratif qui orne l'arrière de la taille, afin de dégager complètement et d'exposer, de dénuder, de livrer à la discipline la croupe ovoïde qui lui est présentée, encore tout émue d'un bain très chaud. La chair épanouie, basanée, musclée par le tennis et la gym, est exposée au vent coulis qui s'immisce par l'interstice des cloisons et la parcourt, comme une haleine. Lorsque la demoiselle abaisse un talon, puis l'autre, pour soulager un instant ses mollets douloureusement endurcis par l'effort soutenu des pointes, son turlututu se dodeline, oscille presque imperceptiblement ce qui porte les miches gauche et droite à se contracter et à se dilater, à s'affermir et à se détendre en alternance, dans un charmant tango des jours amers que suscite l'éducatrice par l'ordre, justement, de se présenter en ballerine.

Quel objet grande soeur recueille-t-elle du bout des doigts sur le meuble attenant et saisit-elle pour en soupeser le poids ? C'est la palette à fesser que la maîtresse de la maison y a posée quelques minutes avant le début de la séance. Elle est très mince, sa forme rappelle un segment d'éventail fait de bois blanc, tendre et orné d'une geizha dont le visage peint, les sourcils froncés, les lèvres à commissure tombante expriment bien la sévérité. L'instrument est assez léger pour être appliqué avec une preste vigueur par une main de femme, et claquer magistralement, rougir et châtier un cul de jeune fille sans toutefois jamais lui infliger de blessure. Son usage communique un rappel mémorable qui frappe l'imagination d'une fautive et imprime dans son coeur l'éclatant souvenir souhaité. Bien conçue, sa surface est suffisamment longue et large pour embraser toute l'envergure d'un insolent popotin ou être appliquée en alternance, de droite et de gauche, au choix de l'éducatrice.

Celle-ci considère maintenant la cible de ses attentions prochaines et médite la marche à suivre, en se positionnant sur la gauche de la croupe si complaisamment proposée et dont le dodelinement cadencé, alternatif, invite presque à sévir. Pas une parole ne quitte ses lèvres, tandis qu'elle porte la main gauche vers l'avant et pose sa paume sur là-plat des reins. Après quoi, elle applique la surface du bois blond sur le dodu d'une miche, puis de l'autre, appuyant légèrement vers l'avant, juste ce qu'il faut pour en comprimer l'arrondi. Ainsi prend-elle la mesure de leur résistance, de leur rotondité, tandis que ces cajoleries de la surface ligneuse et fraîche du bois éveillent dans le coeur de sa jeune patiente un effroi justifié.

Alors se font entendre diverses considérations sur l'honneur de la famille bafoué, le respect de soi indissociable de la maîtrise de soi et du sens des responsabilités, toute première qualité de l'universitaire que la Miss est appelée à devenir le semestre prochain. Ces vertus sont garantes de l'assiduité dans les études dont l'importance capitale n'est plus à démontrer quand vient le monent d'obtenir un emploi, de trouver mari, de tenir son rang.

Et tandis que sont rappelés ces excellents préceptes, la droite souveraine, magistrale, brandissant l'instrument avec une inflexible fermeté s'élève, gracieuse, toute féminine au-dessus de l'épaule étonnamment musclée. Elle se dresse un instant, la flexion du poignet faisant s'incliner la férule vers l'arrière, tandis que le regard de la fustigatrice caresse et parcourt le croupion livré à merci, avivé d'un éloquent frisson. Grande soeur fait un pas de côté afin de modifier l'angle d'attaque. C'est qu'elle a résolu de fesser avec tout l'allant possible, de plein fouet et de façon aussi appuyée que faire se peut en claquant le derrière de la coupable sur toute sa largeur, de telle façon que son coup d'essai soit un coup de maîtresse.

Puis, se déclenche, fulgurant, le dynamisme retenu jusque là. Le bras parcourt en un éclair le vaste arc de cercle dont la circonférence aligne le centre de la férule sur l'anus de la pénitente formant le coeur de sa cible. L'instrument percute puissamment la chair tendre dans un éclatement somptueux et explosif. L'impact de l'implacable palette propage une onde de choc qui se diffuse sur toute l'ampleur du croupion. Assaillis, les reins se révulsent, les fesses tressaillent, les cuisses se contractent et ploient, comme pour exécuter une révérence. La mâchoire serrée laisse échapper un ARRRRGGGLLLLL !!! courageusement retenu, mais déjà désespéré et qui rappelle, dans un registre plus mordant, les rugissements de volupté entendus en matinée, tandis que la tête se cambre soudainement et les lourdes boucles de la crinière se délovent.

-- Un, murmure grand soeur, à l'oreille de sa cadette, amorçant le décompte.

1 Comments:

Blogger dizy said...

Ah André, comment ne pas s'y voir?

8:25 a.m.  

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