À l'ombre des jeunes filles en fruit

Quel charme trouble dégagent ces demoiselles parvenues à maturité et dont les comportements appellent encore des mesures que l'on croirait être le fait de la prime jeunesse ! Un éducateur expert saura conjuguer tendresse et rigueur à leur bénéfice et voilà ce qui fait l'objet de notre réflexion.

5/05/2006

Lettre de la directrice


Pensionnat des anges

69, boulevard des Orties
Notre Dame des Sept Douleurs Qc
W0W 0H0


Tout pour l’éducation des vraies jeunes filles

Mars 2006

Monsieur André Martinet
999, boulevard du Divin Marquis
Saint-Abélard Qc
0H0 WOW

Objet : Les écarts, les grands écarts de votre protégée et les correctifs qu’appelle d’urgence pareille dissipation


Monsieur,

J’ai communiqué avec vous il y a quelques jours, vous vous en souviendrez, pour vous informer des problèmes disciplinaires suscités par le tempérament dissipé de notre Constance, ainsi que de certaines insolences qui m’avaient amené à envisager son renvoi. Cette demoiselle en fleur et en fruit dont vous êtes le tuteur est soumise à votre autorité. Vous nous avez confié le parachèvement de son éducation afin qu’un supplément de culture rehausse les prémices de sa maturité par les grâces de l’esprit. Les constatations et les avis des membres de notre corps enseignant me placent aujourd’hui dans l’obligation de vous souligner à regret diverses insuffisances, et plus particulièrement une faute lourde appelant un correctif aussi vigoureux qu’immédiat, soit un surcroît de fermeté et de rigueur de votre part. À ce sujet, je m’exprimerai aujourd’hui à coeur ouvert, et de façon plus détaillée, plus explicite, dans la certitude désormais acquise que nous partageons, je crois, la même optique en matière d’éducation. La suite de la présente missive vous indiquera l’incident qui motive amplement ces considérations préliminaires.

Une tradition pédagogique bien établie confirme que pour avoir toute l’efficacité souhaitée, une mesure disciplinaire infligée à une demoiselle qui termine sa dix-neuvième année doit comporter deux aspects essentiels.

D’une part -- à ce que me confie notre renarde vous le savez comme moi -- la patiente doit être entièrement dénudée et livrée pour ainsi dire à merci, transie de honte, soumise de corps, de coeur et d’esprit, entre les mains de l’éducateur ou du mari chargé d’appliquer la correction -- le disciplinarian comme on dit dans les pensions anglaises. Dois-je préciser que cette mise à nu se fait obligatoirement loin de tout regard indiscret, derrière portes closes et sans outrage aucun à la pudeur, dans la chambre de la patiente, l’étude de son maître ou un petit salon dont les portes ont été préalablement fermées à double tour. Une vraie jeune femme ne peut être contrainte à se dénuder qu’en la présence de son tuteur habilité à courber la nuque rétive de la demoiselle prodigue pour mieux la ramener, fut-ce par l’oreille, à réintégrer le droit chemin du devoir. Certains auteurs, particulièrement scrupuleux au chapitre de la pudeur, recommandent même de bander les yeux de l’intéressée à l’aide d’un foulard de soie noire afin de mieux préserver son innocence lorsque vient le moment du déculottage, ce qui ne réduit en rien l’efficacité de la correction, bien au contraire.

D’autre part, et voici l’accomplissement fructueux de la démarche, ce frémissement qu’inflige la nudité exigée sous contrainte et parfois obtenue au prix de gifles, ce foudroiement de tout l’être qui approfondit le repentir en une sorte d’abolition et porte à recevoir un châtiment mérité avec cette crainte recueillie qui peut être le début de la sagesse, toute cette propédeutique doit être confirmée et son effet salutaire, amplifié encore par l’application vigoureusement mesurée, délibérée et experte des instruments de discipline sur les parties les plus sensibles, les plus intimes, les plus dodues, les plus charnelles et charnues d’un corps de demoiselle mis à disposition et présenté, celles justement qui lui procurent les voluptés dans lesquelles sa lascivité se complaît lorsqu’elle s’abandonne à la flambée des vices qui la tenaillent.

Vous comprendrez qu’une institution d’enseignement comme la nôtre n’est pas en mesure de mener à bien ce véritable dressage, n’ayons pas peur des mots, aussi rigoureux que nécessaire, tout en satisfaisant aux impératifs des bienséances. Vous le savez comme moi, il arrive qu’une pensionnaire, surtout si elle compte au nombre des grandes, contrevienne à l’ordre intimé de recevoir sa fessée avec une silencieuse constance, pour multiplier les supplications et laisser entendre un crescendo strident de cris, de couinements entrecoupés d’implorations et de sanglots. Imaginez la scène si pareil aria, si de telles vocalises émanaient de mon bureau sur le coup de minuit, notre institution tout entière se trouvant alertée par cette petite émeute digne d’un établissement carcéral. C’est pourquoi nous accomplissons tout notre devoir en suivant de près la conduite de nos élèves, en constituant le dossier où sont réunies les preuves de leurs éventuelles insuffisances, de leurs fautes et de leurs vices, en avisant les tuteurs, parents ou fiancés de la gravité relative des écarts commis et en les conseillant quant aux peines qui devraient les sanctionner en bonne pédagogie. Sans plus.

Il nous arrive même de diriger les familles intéressées vers des fournisseurs de confiance, lorsque vient pour elles le moment de se doter des instruments et du matériel requis pour l’infliction des châtiments envisagés. Je serai d’ailleurs heureuse de vous recommander un fabricant de tout premier choix, spécialisé dans la confection de férules, courroies verges et martinets, ainsi que de corsets et harnais de discipline fabriqués sur mesure et conçus en vue d’assujettir les pupilles dans toutes les positions qui livrent les parties du corps concernées par la correction à l’entière discrétion d’un tuteur, surtout dans le cas où ce dernier vise à leur faire adopter sous contrainte des postures, des contorsions qui, pour mieux réduire l’étudiante à merci et bien lui montrer qui est le maître, imposent une cambrure et un écartèlement portés à la limite de sa souplesse et de sa résistance. Si cela répond à votre attente, je conviendrai de vous transmettre aussi la carte de visite d’une dresseuse dont les méthodes et les services ne sont pas restreints aux félins, ni à la gent canine, dont les talents, l’imagination et l’énergie nous ont été fort utiles dans le passé pour mâter certaines cabochardes et dont l’établissement est conçu pour s’adapter tout à fait au châtiment des délinquantes prises en pension pour des stages de trois à six jours qui se sont révélés d’une merveilleuse efficacité.

Mais, dans la généralité des cas, nous laissons aux familles le soin d’assumer les obligations qui leur sont naturellement dévolues, soit d’appliquer dans l’intimité du foyer, les châtiments que prévoit le code disciplinaire de la Pension.

D’après les plus récents aveux de Constance, remontant à son dernier entretien d’évaluation, j’apprends que vous lui avez promis de lui faire bientôt connaître votre rigueur, et même goûter au fouet, ce dont je ne saurais trop vous féliciter et vous remercier. Ma réévaluation de votre protégée m’amenait jusqu’à tout récemment à établir un bilan mitigé de sa conduite. Le paradoxe tient, bien sûr au fait qu’autant ses travaux manifestent sa volonté de poursuivre ses études jusqu’ici excellentes, autant son comportement laisse encore souvent deviner cette lascivité plus qu’ardente, cette gourmande complaisance dans la masturbation, ce comportement débridé de fille folle de son cul qui l’avaient signalée à notre attention au cours du dernier semestre et ne saurait être apaisé que par le mariage.

Voilà comment se présentait mon appréciation jusqu’à la semaine dernière, jusqu’à ce qu’un écart gravissime vienne assombrir toute perspective d’amélioration et changer la face des choses. Je suis consternée de devoir vous révéler qu’il y a huit jours, à dix-neuf heures -- moment marquant le début de l’étude du soir -- j’ai personnellement découvert Constance, dans la remise à outils sise au fond du boisé entourant notre établissement, à genoux devant le jardinier sicilien dont nous avons retenu les services en début d’année et lui faisant, pour ainsi dire, ses dévotions. Elle savourait fort goulûment le sexe, le cupidon puissamment constitué de ce faune qui se déployait hors de la braguette déboutonnée et la comblait jusqu’à la gorge, semble-t-il, tandis qu’elle farfouillait dans le bosquet noir de geai ornant la hampe veineuse de ce petit Hercule basané et lui titillait les testicules, empaumant les bourses, soupesant leur trésor, les caressant, les pinçant du bout des ongles pour pimenter encore mieux la volupté. Quand à lui le jeune mâle, pâmé jusqu’à l’extase par cet hommage, se révulsait dans un déhanchement furieux la régalant jusqu’à la luette, de sa palpitante virilité. Dois-je vous le préciser, Monsieur Martinet, pareille adresse, un tour de main aussi exercé, tant de subtilité dans le doigté pour ainsi dire, ne s’apprennent pas au petit catéchisme des Ursulines et l’initiative de sonder cet autre mystère, plus sombre, plus troublant, vous revient de droit.

De l’extérieur, j’ai observé par la fenêtre ce manège cinq bonnes minutes, afin de déterminer, en toute conscience, si pareille inconduite ne constituait qu’un égarement fortuit, momentané, si compréhensible à cet âge où les passions connaissent un éveil fulgurant et incoercible, ou si cet écart traduisait plutôt une délectation complaisante et habituelle dans le vice. Ce ne fut que pour constater les indices les plus évidents de la préméditation et de la connivence. Car c’est alors que le garçon, aussi exercé et déluré qu’elle, la retourna tendrement, je dois le préciser, pour surélever le mont de vénus d’un bras musclé encerclant sa taille, faire se déployer les fesses déjà en fruit, écarteler largement ses cuisses dodues en les empaumant avec autorité. Puis, il introduisit, o surprise, les cinq doigts de la main droite et adroite, préalablement lubrifiés de salive et de mouille, tout à la fois dans l’anus et dans le sexe de cette renarde, de cette petite démone, pour les enfoncer aussi délicatement, aussi graduellement, aussi délicieusement que possible jusqu’aux dernières jointures, puis leur imprimer un lent mouvement alternatif, tandis que les exclamations pâmées de notre demoiselle, tout à fait perdue d’honneur, traduisaient son illumination transie. Que pouvais-je faire sinon mon devoir? Soit cueillir six branches du saule pleureur oscillant justement à ma portée dans la brise du soir et qui portait bien son nom, pour exécuter, à main armée, une irruption aussi inattendue que remarquée dans ce refuge champêtre transformé en lieu de débauche.

Oui, Monsieur Martinet, j’ai vertement flagellé et strié les reins, les miches taillées à la hache, les cuisses déjà puissantes et velues de ce petit Bacchus, tandis qu’empêtré dans son bleu de travail il tentait désespérément de fuir dans la nuit, piteux comme un garçonnet que sa nounou rageuse surprend, déculotté. Je ne nierai pas que, dans la fureur du moment, et puisque nous étions seules dans un lieu isolé, j’ai également administré séance tenante une fouettée toute rustique à notre louve au bois qui me dévisageait avec impudence, se pourléchant, fière de son coup. Avant de la ramener à la salle d’étude, j’ai voulu pour faire bonne mesure fustiger son popotin et lui arracher à tout le moins un premier cri du coeur, prélude aux aveux plus circonstanciés qu’elle ne manquera pas de vous faire dès son retour à domicile, ce samedi.

Monsieur, je me fie à votre bon jugement d’éducateur qui vous rend apte à apprécier la gravité de la faute et les sanctions devant être appliquées. Il va de soi que j’assurerai la confidentialité des faits liés à l’incident, tant pour sauvegarder la réputation de votre famille que celle de notre maison, ainsi que la pudeur de Constance. Bien qu’elle mérite d’être soumise à votre férule, j’estime qu’il serait anti-éducatif de la livrer, pour ainsi dire, au déshonneur public, pour un écart traduisant une complaisance dans le vice, mais ne causant aucun tort à un tiers. N’hésitez pas à communiquer avec moi si vous désirez de plus amples renseignements ou poursuivre plus à fond la réflexion amorcée lors de nos entretiens précédents. À tout le moins, je vous demanderai de remplir l’attestation de correction ci-jointe et de la remettre à Constance, à mon intention, lors de son retour en pension dimanche soir. Ayant toute confiance en votre fermeté amoureusement magistrale, je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de mon soutien constant.

La directrice des Études et Maîtresse de discipline,

Sr. Âne De La Sainte Obéissance

Soeur Anne De la Sainte Obéissance





Attestation de correction
par le détenteur de l’autorité parentale ou tuteur

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Par la présente, je certifie que Constance a été dûment corrigée le ____________________,

Description de la correction :
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Signature