O amants
Quand vient l'heure sacrée, voyez comment le jeune prince dénude son amante dans la pénombre de nos rêves et empoigne la chevelure qui ne demande qu'à être saisie tandis qu'il acceuille et savoure la bouche tout offerte, qu'il lovera bientôt ses bras autour du corps somptueusement abandonné comme une cité conquise.
Éternelle étreinte d'une statue... de sable, oui, l'auriez-vous cru ? Paradoxe extrême d'un désir parvenu à son point de fulgurance représenté par le plus instable et fugace agglomérat qui soit de particules qui se dessoudraient, se dissolveraient instantanément si ce petit chef d'oeuvre était jeté à la mer comme une mandala est confiée aux profondeurs oublieuses de l'Océan.
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