À l'ombre des jeunes filles en fruit

Quel charme trouble dégagent ces demoiselles parvenues à maturité et dont les comportements appellent encore des mesures que l'on croirait être le fait de la prime jeunesse ! Un éducateur expert saura conjuguer tendresse et rigueur à leur bénéfice et voilà ce qui fait l'objet de notre réflexion.

8/13/2007

Voilà comment une demoiselle...


... doit se présenter à son tuteur quand vient le temps de faire sa toilette intime. Comme un bébé adoré et chéri. Et d'une main caressante, savonneuse, avec une débarbouillette duveteuse ou sans, le maître lave tendrement le petit ventre rond, l'intérieur sensible et dodu des cuisses largement écartelées comme les portes d'un temple par un matin de fête... l'entrecuisse ornée de son duvet qui fait corolle autour de la moule, de la conche à laquelle l'éducateur porte des attentions plus particulières encore, comme il se doit...

Il interroge Mitou sur sa conduite récente, sous la douche, aux toilettes, dans son lit. Et cette dernière lui livre dans une mélopée chuchotée tous les secrets de son coeur et de son cul, la vérité toute nue qu'elle n'avouerait pas même à sa mère. Car elle sait qu’il l'aime dans la nudité de cet aveu impudique, troublant, intime qui fait frémir sa lèvre et embrume son regard... à mesure que les confidences lui sont extorqués au moyen de sévérités méticuleusement prodiguées ici et là, de droite et de gauche, sur tout le rebord charnu, ourlé, du sexe odorant qui se révulse et se gonfle sous l’autorité de cette main virile dont les doigts déliés se révèlent infiniment tendres, mais dont les ongles de guitariste peuvent être au besoin aussi acérés que la griffe d'un chat...

L'index magistral se déplace alors plus bas, au delà de la commissure de l’orchidée désormais parfumée et proprette mais boudeuse d’avoir été amoureusement châtiée, jusqu'au bouton plissé, plus sombre, plus bistré plus secret que la pupille maintenant éperdue lui présente avec complaisance en retroussant encore mieux le derrière. Et la pulpe de l'index, savonneuse et poisseuse de liqueur, amorce une infime rotation, d'une méthodique lenteur… parcourant la circonférence de l'orifice qui se contracte... puis explorant la vallée des ombres… elle prodigue à la pensionnaire une caresse d'une légèreté aérienne... parcourt toute la déclivité désormais distendue avec une science admirable des désirs inavoués qui font battre toujours plus fort et à la chamade le coeur gracile de la pupille, tandis qu'un couinement fuse entre ses dents, qu'un râle jaillit de sa gorge. Alors la main velue, virile, qui redevient large comme une pagaie s'éloigne, s'élève et exécutant un arc de cercle dont le troumignon en émoi constitue le point de mire, elle s'abat et claque magistralement, le popotin basané et rond de ce putti qui n'a pas été sage du tout et dont les abandons, les incartades, les insolences appellent toutes les rigueurs !