À l'ombre des jeunes filles en fruit

Quel charme trouble dégagent ces demoiselles parvenues à maturité et dont les comportements appellent encore des mesures que l'on croirait être le fait de la prime jeunesse ! Un éducateur expert saura conjuguer tendresse et rigueur à leur bénéfice et voilà ce qui fait l'objet de notre réflexion.

1/06/2007

Excuses et repentirs


Quand vient l'instant de la réconciliation, des excuses circonstanciées sont la marque d'une éducation accomplie, le fait d'une prise en main portée à son point de perfection. Quoi de plus touchant que la vue d'une jeune fille disciplinée rendant hommage à celui qui lui interdit manu militari les égarements de l'inconduite, qui sait la faire marcher droit et lui rappeler ses devoirs petits et grands ?

À cette fin, l'art de baiser les verges doit être inculqué à une demoiselle, puisque ce compliment exprime mieux que tout autre la juste déférence à laquelle a droit le détenteur d'une amoureuse autorité.
Aussi la fautive châtiée et pardonnée, les fesses dûment recuites, est-elle tenue d'en gratifier son maître pour solliciter sa clémence et apaiser sa fureur.
Elle déploiera toutes les finesses qu'un instinct sûr lui inspire, complétées par les instructions de son tuteur lui indiquant dans le menu comment doit s'exprimer la déférence toute féminine qui lui est due. Faute de quoi, la main magistrale, virile, musclée, velue comme une patte d'ours, aussi massive qu'un battoir, tarabustera de nouveau les jolies fesses de petit cochon que l'impudente ne manquerra pas de lui tendre et de lui présenter, toutes paupières affolées et le regard liquide pour n'avoir pas correctement appris sa leçon.

C'est maintenant qu'il est Mâle et qu'elle est Femelle, qu'il est tout entier phallus, serpent tentateur, tendu arqué, gorgé à bleu, veineux, lustré, la perle marbrée de sa semence au goût d'océan pointant à l'orifice qui marque l'épicentre du gland joufflu ... tandis que son amante et élève l'accueille et le savoure, que pour mieux maîtriser cet art d'aimer elle comble son sexe en splendeur de ses lèvres épanouies, de sa langue déliée, bien française, de toutes les gourmandises de sa bouche inassouvible, et même jusqu'à l'orée de sa gorge.

Et tandis qu'il est accueilli au palais des délices comme un prince revenant dans ses terres au terme d'un long voyage, le tuteur bénit la piété assidue avec laquelle elle lui offre à genoux, le cul impunément retroussé pour son plaisir, le sacrifice de sa pudeur et de sa retenue afin de satisfaire aux devoirs supérieurs d'une intimité qui, se concevant dans l'absolu, exige une inconditionnelle reddition afin de mieux induire l'extase d'une mise à merci raisonnée et volontaire.






1 Comments:

Blogger Unknown said...

Bonjour Monsieur Martinet. Mon Dieu que vos phrases sont belles, bien tournées, que vos mots sont bien choisis... comme votre texte est agréable à lire... Qu'en termes élégants et plaisants ces choses sont dites... C'est un plaisir pour moi de vous lire. Je m'en vais de ce pas lire vos autres textes. Je vous souhaite une bonne continuation.

7:59 p.m.  

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