À l'ombre des jeunes filles en fruit

Quel charme trouble dégagent ces demoiselles parvenues à maturité et dont les comportements appellent encore des mesures que l'on croirait être le fait de la prime jeunesse ! Un éducateur expert saura conjuguer tendresse et rigueur à leur bénéfice et voilà ce qui fait l'objet de notre réflexion.

12/18/2006

Comment lui faire comprendre ???
















Une jolie carte placée sur son assiette lors du repas du soir, décrivant une incartade particulièrement cramante et les mesures qui s'imposent sous la signature Soeur Âne de Saint Callipyge. Il pige. Une lettre de la même directrice sollicitant la sévérité de votre tuteur d'urgence pour un motif aussi délicieusement scandaleux que possible. Exemple : http://educationamoureuse.blogspot.com/2006/05/lettre-de-la-directrice.htmlirectrice.html Allez-y CTRL-C... CTRL-V. Et vous adaptez. Hop là.

Votre mari, votre amant vous demande un petit service ? Vous répondez « MEEERDE ! MEERDE ET REMEERDE !!! » Formule convenue, mais ça défoule. De fait, c'est vous qui lui sollicitez un petit sévice. Et s'il ne vous empoigne pas par le chignon du cou et la peau des fesses pour remettre amoureusement, fermement les pendules à l'heure derrière portes closes... c'est qu'il lui faudrait un supplément de testostérone que vous ne manquerez pas de lui administrer en espérant des jours meilleurs.

Au repas du soir, quand vient l'instant si vivement espéré du dessert, vous disposez artistement un martinet dans son assiette avec une carte : « Au dessert : popotin fouetté cambré sur oreiller dodu à l'heure du dodo ». Il disposera.

Le port d'un anneau à la main gauche ou droite : gauche, non, droite... OUIII !

Un message périodique sur son cellulaire : « La FESSÉE... pour mâter une insolente, pour dresser une peste dont le turlututu devrait être CLAQUÉ, d'autorité, dès maintenant ! »

« Ici la directrice des services de sécurité des Galeries Lafayette. Il semblerait que votre femme ait été surprise dans notre établissement en flagrant délit de vol à l'étalage. Une montre Gucci. Hmmmm... Je suis au regret de vous informer que, selon les directives s'appliquant en l'occurrence, j'ai le choix de notifier les forces policières ou... de lui faire administrer à domicile une fessée au battoir par son amant, son mari, ou un membre de sa famille ayant sur elle autorité. Faute de candidats pouvant appliquer la sanction, je serai contrainte à mon coeur défendant de la faire châtier par la matrone, dans nos locaux ou d'appeler les flics. Pourriez-vous communiquer avec moi au XXX XXX XXX ? » Pour de plus amples renseignements sur ce scénario http://educationamoureuse.blogspot.com/2006/05/services-de-scurit.html

Mettez-vous au coin, déculottée, à minuit, l'heure de tous les excès, avec dans le dos une pancarte se lisant : « CE PETIT COCHON S'EST MASTURBÉE TROIS FOIS CETTE SEMAINE ! » Vous avez réglé le CD-réveil pour qu'il entonne à point nommé et à plein volume : « Donne-moi, donne-moi la fessée d'amour ! » Vous devriez normalement obtenir une réaction. À noter, je ne saurais garantir laquelle.

Pour la faire correctement cramer, les jours où l'on ne peut se voir, je laisse sur le cellulaire de mon amie bien aimée ce genre de message chaleureusement chuchoté : « Je te titille, avec tendresse, avec subtilité, avec une légèreté aérienne, de la pulpe de l'index, le pourtour de l'anus, en des circonvolutions, des petites rotations, d'une lenteur infinie, le doigt enduit d'une bonne noix d'onguent camphré s'introduisant à peine dans la minuscule bouche goulue de l'orifice qui ne demande qu'à être investi... tandis que tu te cambres et tu t'offres, et tu t'écartèles encore mieux, tant et si bien que ta raie bistrée se distend, que ton cul rond comme une pêche s'ouvre à l'extrême, que ta moule se bombe, que ton sexe fleuri, lippu dégorge ses sucs ... ET ÇA NE MÉRITE PAS LE FOUET CES COCHONCETÉS LÀ ? » Variante féminine : « J'acceuille dans ma bouche, entre mes lèvres pulpeuses, comme une friandise, comme un gros sucre d'orge... ton sexe de mâle, ta hampe turgescente, TON ZOB... royal et souverain... que couronne le gland gonflé z'é distendu... et je le croque du bout des dents, avec une infinie délicatesse, tandis que les lanières de ton fouet me titillent le cul exerçant sur lui leur légitime autorité... et patati et patata. » Bref, il faut entretenir dans le couple une érotomanie partagée grâce à de petits stimulis périodiques administrés in absentia qui turlupinent correctement l'archéocerveau.

Vous lui postez... des romans cochons... un battoir avec note explicative et mode d'emploi... un oeuf vibrant... un gode à faire rêver l'adorable chatte en saison et hors saison que vous êtes... une petite culotte portant le mention MÉCHANTE FILLE brodée côté jardin ou côté cour... quelques photos de votre intimité prises sur Webcam, un fouet et copie de votre plus récent bulletin de la Pension des pinsons, de votre toute dernière évaluation professionnelle chez votre employeur indiquant que vous transmettez des cochoncetes à votre petit ami au lieu de travailler votre histoire géo, de bosser, bref vous êtes à un cheveu du renvoi si de strictes mesures ne sont pas prises... une contravention scannée, à laquelle vous avez redonné sa virginité sur ordi et sur laquelle vous pouvez écrire absolument n'importe quoi : vous avez fait votre pipi doré dans l'un des bosquets avoisinant la tout Eiffel au Champ de Mars...m'ouiiii... découverte en flagrante nécessité vous avez giflé l'agent... vitesse moyenne 175 à l'heure sur une autoroute de ceinture lors de la course et poursuite qui s'ensuit, toute combinaison de ce qui précède. Vous pouvez même pousser la blague jusqu'à accompagner l'incriminante accusation d'une lettre de la sous-préfecture dont vous avez repiqué l'en-tête réglementaire quelquepart. À noter que ce faux et usage de faux doit rester tout à fait confidentiel.

Monsieur rentre à la maison et trouve sur le frigo un postitnote : « Mademoiselle XXX (vous) vous attend au bar Le Lapin Agile à 8 h précises » Vous y êtes en microjupe assassine, bas résille -- si vous avez le physique de l'emploi. Après un verre, que vous lui offrez, vous lui glissez une note : « Suivez-moi aux toilettes et je vous fais une pipe ». Tableau. Ceci est une pipe ? Passage à l'acte... ou pas sage à l'acte. De retour au sacro saint foyer conjugal j'imagine bien que ce genre de menée subversive devrait vous mériter une royale sanction. « UNE PIPE !! DANS LES TOILETTES DU LAPIN AGILE ?!?! (ou à Giles, whichever) ET QUI ÉTAIT CE GARÇON, CE LOUBAR, CET APACHE ?!?! Ahhhhh, l'heure bénie où l'on entend couiner dans les chaumières tandis qu'un trottin est ramené aux convenances.

Le cellulaire : ne partez pas sans lui. Que je sache, il permet désormais de prendre des photos et de les transmettre à un correspondant ou suis-je dans les patates ? Donc... photo croustillante de vos atours et de vos appas. Vwala ! Un petit courriel. Pièce jointe. Si vous avez par devers vous un pseudo Internet qu'il ne connaît pas encore... la chose peut prendre des proportions. PAN !

Pointez-vous à Notre-Dame, navire amiral de la catholicité française, grouillante des gargouilles du désir qui sont le remugle du refoulé et en partance vers l'éternité à l'heure de la con... fession avec vo't cellulaire et une liste circonstanciée des plus pittoresques excès. Vous prenez place dans un des con...fessionnaux ,mettez l'appareil en circuit, formez le numéro de votre mec qui fait ses dévotions dans un banc, à proximité. Le saint Père, le saint Papa gâteau, le saint Papagaillo fait son apparition par le vasistas et tourne vers vous son naseau proéminent de l'au't côté d'la grille. On voudrait l'croquer. On peut pas ! Verboten. Vous débitez votre laïus et videz votre sac en décrivant dans le détail mille délices pimentées de considérations raisonnées et résonnantes sur votre plug anal. En guise de pièce à conviction, vous pouvez même brandir ce dernier dans la pénombre, sous le regard catastrophé du saint homme. Volupté, volupté bénie. Allez-y à fond. Faites de ce père blanc un père vert en le comblant d'une tranche de vie bien turgescente ponctuée d'invocations à Marie Réparatrice et à la Vierge des Sept Douleurs, à Notre Dame des Victoires et à une demi-douzaine d'autres avatars de L'Étoile du Matin, Reine du Saint Rosaire... je n'ai pas dit Myriam, petite Juive toute grosse sur son bourriceau têtu qui suit bravement les lacis de la route poussiéreuse martelée par un soleil de plomb, fille-mère d'un Hérétique, perdue d'honneur, unique et sans pareille.

La gageure, quand vient le moment de déterminer quelle est la pénitence idoine... c'est d'amener l'Auguste Clerc à décréter que votre mari doit vous administrer la fessée en guise d'expiation. De sacrifice propitiatoire. La Dis-ci-pline ! C'est le dialogue des carmélites. Comme une Tartufette que vous n'êtes pas. Bien que tout en étant dévote, vous n'en soyez pas moins femme. Sollicitez des précisions. Déculottée, mon Père ? L'instrument, le nombre d'applications, la position réglementaire dans les cloîtres les plus stricts, les plus légendaires. Sondez ! Il y a des précédents. C'est ici qu'on rêverait d'enregistrer pour diffuser sur le Net. La chose doit être techniquement possible.

Marchera ? Marchera pas ? Les paris (Paris) sont ouverts. Rachevez le plat et concluez l'envoi au pistolet à eau... en vous exclamant dans un accès de ferveur con... trite : « Je veux m'extraire de cette fange, ne plus me complaire dans l'ordure... et retrouver la pureté originelle de mon baptême !!! L'eau lustrale que l'Église nous dispense avec tant de libéralité pour laver nos souillures et faire resplendir nos âââmes !!! » Retour aux sources. Alors, vous décochez le jet -- je parle d'un pistolet qualité lourde, adoré des gosses et qui vous éjacule un bon 375 millilitres en une microseconde
SSSCCCHHHRRRLLLFFFUUUUIIITTT !!! -- puis vous filez à l'anglaise bref, you take a French leave. L'enjeu : un bon repas au resto à vos frais si vous perdez, aux frais de vo't mec si vous décrochez la timbale.

Et de retour... ayant été con... fessée vous devrez être... bénie. La main s'élève au-dessus de l'épaule, hiératique et magistrale, comme pour invoquer toutes les grâces du Ciel au bénéfice du popotin en plénitude que votre Maître bien aimant caresse du regard y devinant le frisson de l'expectative qui le parcourt. « Ego te absolvo » PAN ! « De gustibus et coloribus PAN ! non est discutendam, Madame » REPAN !! Et elle se repent. Car voilà une fessée correctement méritée. Et o combien méritoire.



Bonne chance dans vos entreprises et vos amours.