À l'ombre des jeunes filles en fruit

Quel charme trouble dégagent ces demoiselles parvenues à maturité et dont les comportements appellent encore des mesures que l'on croirait être le fait de la prime jeunesse ! Un éducateur expert saura conjuguer tendresse et rigueur à leur bénéfice et voilà ce qui fait l'objet de notre réflexion.

12/07/2006

Le tour du monde nous ferons



http://www.submissivewomenspeak.net/subbook.htm#contents


Submissive Women Speak

Conçu et réalisé par Polly Peachum (soumise) http://www.submissivewomenspeak.net/polly.htm et Jon Jacobs (dominant) http://www.submissivewomenspeak.net/jon.htm , l’un et l’autre écrivains et journalistes de profession, Submissive Women Speak mailto:jonandpolly@submissivewomenspeak.netet, met de l’avant une réflexion aussi explicite et bien conçue que possible sur l’érotisme radical de la soumission féminine, principalement sous la plume de Polly. Chacune ses préférences, résumées en traduction et en quinze points, comme il suit :

1. La femme soumise épanouie est capable de relations intenses, intimes, sollicitant sa capacité d’ouverture émotive et elle s’y retrouve. En témoigne le nombre d’amitiés qu’elle entretient au cours des ans, et qui alimentent et soutiennent son amour de la vie.

2. La femme soumise épanouie est tout entière don et donation. Sous ce rapport, elle est souvent contrainte de se priver, car ses impulsions l’amènent presque toujours à vouloir faire du bien à autrui.

3. La femme soumise épanouie est capable de vivre des joies intenses, plus particulièrement dans le contexte d’une relation de soutien.

4. La femme soumise épanouie se détend dans le cadre d’une relation adéquate. Elle s'y fonde.

5. La femme soumise épanouie est sensibilisée aux relations interpersonnelles. Elle réagit à des fluctuations minimes du registre émotif d’autrui.

6. La femme soumise épanouie est fluide et flexible, ce qui lui permet de s’adapter à l’évolution des circonstances.

7. La femme soumise épanouie est ludique.

8. La femme soumise épanouie assume sa juste part, sans plus, de conflits culturels au sujet de son corps, sa bonté et sa beauté.

9. La femme soumise épanouie est fière de ses réalisations.

10. La femme soumise épanouie s’accepte comme elle est, sachant que si sa culture valorise l’indépendance et l’autonomie, elle ressent un puissant besoin de dépendance et que ce besoin n’a rien de « mauvais ».

11. La femme soumise épanouie recherche des relations qui la fondent et la sustentent.

12. Puisqu’elle s’accepte « comme elle est » la femme soumise épanouie est tolérante d’autrui. Mais elle n’autorise quiconque à lui dicter quelle est, ou devrait être, sa vérité.

13. La femme soumise épanouie entretient une conception raisonnable de qui elle est; elle est consciente de ses points forts tout comme de ses difficultés.

14. La femme soumise épanouie rêve d’être au bénéfice d’une compréhension intense et approfondie. Lorsque sa nature est comprise, et elle s’inscrit dans un encadrement aimant et ferme, sa dévotion est à vrai dire sans limite. Elle fait preuve d’une immense faculté de dévotion, d’où découle sa volonté de servir.

La violence dans le jardin

Aussi débonnaire que soit l’autorité s’exerçant sur elle, aussi érotisée la douleur physique qui lui est infligée, la question se pose : pourquoi quiconque se soumettrait à une violation outrageante de sa liberté personnelle ? Une partie de l’explication est purement sexuelle : le fait d’abandonner toute maîtrise de soi, de n’avoir rien à dire quant aux décisions importantes ou banales qui me concernent, me procure une excitation érotique continue, de basse intensité. Je suis toujours légèrement émoustillée. Au-delà de quoi, la plupart des soumises à temps plein, y compris moi, souscrivent à une « éthique du service ». Je ne rêve que de servir. J’aime procurer du plaisir à mon maître en accomplissant sa volonté. À tous les instants de ma vie, j’ai été consciente de cette éthique du service.

Tout comme la joie de servir, la femme soumise savoure l’intimité. Ressentir la douleur et l’humiliation aux mains de son dominant tisse un lien d’une intimité extrême. Cette personne peut tout me faire. Je suis absolument sans défense devant lui. Mon âme nue lui est offerte et présentée. Cette intimité est d’une intensité à faire peur. La confiance requise pour la vivre est prodigieuse. Mais les femmes soumises qui l’ont vécue dans une réduction à l’impuissance radicale la décrivent comme une extase presque mystique. Pour nous, le prix d’admission de la peur et de la vulnérabilité vaut infiniment ce billet menant au ciel sur Terre.




Jon est aussi l’auteur de Different Loving, The World of Sexual Dominance and Submission http://www.amazon.com/exec/obidos/ASIN/0679769560/qid=1094151485/sr=ka-1/ref=pd_ka_1/002-9962455-0006466


Spanking en español (Azotes y Nalgadas)


Este es el primer blog de spanking en español, comenzó como www.spanking.blogia.com. Es un espacio de comunicación dedicado a todos los aficionados a los azotes eróticos consentidos entre adultos. Todos los autores de artículos que participamos en este blog apreciamos que se nos hagan comentarios. Este es un blog con contenido adulto sexualmente explícito. Estamos en contra de cualquier clase de mal trato a menores de edad.

http://azotesynalgadas.blogspot.com/

Espace de communication ouvert à tous les fervents de fessées érotiques entre adultes consentants et premier blog consacré au sujet dans cette langue, Spanking en español propose un choix de textes et de rigueurs enlevantes comme un fandango. La fougue ibérique s’y lâche la bride avec une belle vigueur. Son élan est mis en scène par des vidéos de Daily Motion http://www.dailymotion.com/fr/ qui ne laissent rien à l’imagination, tant et si bien que sous l’œil bulbeux et curieux d’une Webcam, un galopin dissipé peut y être ramené, flambant nu, dans le droit chemin de la bonne conduite avec une superbe énergie. Mater et magistra. Toréador, prends garde !






fessée - Fm -
envoyé par tatiana_fm




Nous ne sommes pas en terre d’Inquisition pour rien et le sombre secret de la confession est évoqué tandis que les personnages de caricature campés et troussés à plume vive opinent de la barrette, de la mitre en faisant de gros yeux , une demoiselle confessée réclamant la fessée pour sa pénitence.

Le fessophile francofun qui parcourt ces pages bon enfant dictionnaire au poing, y trouvera une entrevue du cinéaste québécois Jean-Marc Vallée sur son film C.R.A.Z.Y. http://www.golem.es/crazy/lem.es/crazy/ qui fournit matière à réflexion sur l’aliénation des minorités sexuelles contraintes de payer le prix de leur singularité en ne les pratiquant que dans l’armoire à balais. On y déchiffre les accents d’une difficulté d’être soi qui rejoint les préoccupations exprimées en francophonie, de fait, universelles. Comment exorciser le fantasme ? En le mettant en scène, pardi, la seule façon de se délester d’une tentation étant d’y succomber, Oscar Wilde dixit. Conjuguant authenticité et nécessaire discrétion, chacun est donc à la recherche du point d’équilibre, du point de complémentarité qui lui permettra d’être lui-même sans nécessairement revendiquer le périlleux emploi de celui, ou celle par qui le scandale arrive.











My inner vision : Nippons fripons

http://ransuvision.blog8.fc2.com/

Du pays du soleil levant, My inner vision nous propose ces écolières sylphides qui nous font apprécier, en chair, tout le charme gracile des mangas, sans qu’une législation draconienne ne réprime, semble-t-il l’appréciation de ces séductions estudiantines. Gageons que les demoiselles dont les talents sont mis à contribution n’affichent qu’une extrême jeunesse de convenance, drapant leur majorité sous la chemise à col marin, la jupette écossaise qu’elles retroussent à loisir pour mieux souscrire au plus cramant des particularismes culturels. Saviez-vous que la petite culotte de couventine portée trois jours a son prix en la saison où les pommiers en fleurs nous comblent d’une émouvante pluie de pétales odorants ? Ses sucs acidulés, ses essences poivrées éveillent-ils le parfum du souvenir pour mieux nous guider sur la voie du temps retrouvé ?

Haro sur les popos !

Les familles Japonaises livrent à la férule d’inflexibles pédagogues les popotins de qualité appelés à marcher droit. Ces sensei font plancher les intelligences en bouton confiées à leur vigilante garde de l’aube juqu’à la nuit et sanctionnent tout fléchissement au sabre de bois appliqué avec la vigueur d’un samuraï bondissant tout armé d’un film de Kurosawa. Croyez vous qu’un short de gymnastique en spandex, qui moule à ravir ces croupes typiquement ovoïdes et sauvegarde à peine les convenances, offre la moindre protection contre l’assaut martial des lattes brandies comme la hampe d’un drapeau frappé du soleil levant et qui s’abattent en de sifflants moulinets pour foudroyer les culs de demoiselles livrés à merci en un étonnant fracas qu’amplifient et réverbèrent les murs d’un gymnase ? Les supplications couinent, fusent, montent comme un miserere amplifié par les voûtes d’un temple élevé à l’amour tandis que les croupes fines et racées, gainées de bleu ou de noir par le vêtement qui les enserre et les corsète comme un fourreau, bondissent et frémissent sous le choc.

Espérons que le retour à la maison ne fournira pas l’occasion d’un surcroît de sévérité de la part d'un tuteur PDG, sur inspection des éloquentes rougeurs témoignant de ces rigueurs scolaires, du billet qui en détaille le motif. La mise au coin devrait suffire à confirmer la leçon désormais maîtrisée. À Kung-Fu-Chi ne plaise, mon petit, que vous n’accâblassiez votre maître d’une insolence juvénile qui n’a pas sa place en classe ! D'une paresse qui perturbe le bon déroulement d'une démonstration d'astronomie 101 sur les corps célestes en mouvement.

Calmez vos sanglots et croquez vos sushis sans soucis avant de potasser vos leçons dans l'étude paternelle, sous un rayon de lune... jusqu'au coup de minuit, tandis que clapote la pluie tendre comme vos larmes et qui orne d'un lustre cristallin les branches touffues du bonsai montant la garde à la fenêtre. Vous êtes provisoirement pardonnée. Que l'on ne vous y reprenne jamais plus. Sayonara. Arigato.


































Taken in hand... on ne badine pas !

http://www.takeninhand.com/

Prise en main, toute jeune fille, toute femme devrait l’être. Encore y a-t-il la manière.

Créé par Sarah sarah@takeninhand.com Taken in Hand (Prise en main) met de l’avant un érotisme radical de l’oblation féminine et de la dominance virile. L’index des sujets est à lui seul tout un programme : amour, passion, connexion, communication, qualité de la relation, monogamie et fidélité, pour toujours (des relations qui s’échelonnent sur des décennies plutôt que des semaines), contrôle consensuel, pouvoir masculin, féminité, femmes fortes faisant un choix libre, l’exercice de l’autorité dans une relation consensuelle. Rectitude moraliste et volonté de ferveur y sont chauffés à blanc grâce à une soumission érotique, une tenue à disposition sexuelle assurée par le recours aux châtiments familiaux traditionnels que ces dames appellent de tous leurs voeux.

Extraits en traduction :

La relation Prise en main est consensuelle, entretenue sous une autorité masculine, sexuellement et socialement exclusive, et monogame. Un rapport où le pouvoir exercé par l’homme est bien réel et vise à souder un engagement approfondi et radical dans le cadre d’une liaison sexuelle portée à son point de fusion. Cette dominance peut s’exprimer selon une diversité de modalités, mais elle l’est au bénéfice de la relation plutôt que pour servir les intérêts étroits de l’égotisme. L’homme qui gère une relation Prise en main chérit la femme dont il est le chef. La femme qui s’y inscrit marque sa déférence devant la maîtrise qui s’exerce sur elle.

Certains couples formant une union Prise en main se considèrent parfaitement conventionnels et tendent à être peu familiers avec la littérature du ligotage et de la soumission dont le vocabulaire exotique, les coutumes et rituels leur semblent rebutants. D’autres se conçoivent bien au contraire comme les membres d’une véritable minorité culturelle et sexuelle se situant aux antipodes des idées reçues.

Un grand nombre de couples lies par une union Prise en main estiment leur comportement tout à fait naturel. De fait, ce genre de rapport peut sembler ringard aux fervents d’un sadomasochisme extrémiste, partouzeur, théâtralisé et ritualisé... tandis qu’il terrorise volontiers quiconque ne souscrit pas à l’idée d’une autorité virile s’exerçant en permanence au sein du couple, en toute légitimité, à temps plein et non pas dans le cadre de scénarii.

Quelques bémols, tout de même

Ce culte de l'offrande, de la reddition de soi se conjugue selon divers registres, principalement vitalistes et naturistes, l'amoureuse et virile contrainte visant à susciter l’émergence d’un érotisme fulgurant. On évoque beaucoup le yin et le yang, le mâle alpha dominant qui turbine à la testostérone et tient sa meute en respect. Certains vivent la grossesse, désignée «imprégnation», comme une réduction à l’impuissance mystique… Avec l’enthousiasme extatique en prime et sans les pendaisons, ces aficionados de la soumission au quotidien rappellent certaines pages de The Handmaid’s Tale de Margaret Atwood.

http://en.wikipedia.org/wiki/The_Handmaid
http://www.imdb.com/title/tt0099731/
http://www.wsu.edu:8000/~brians/science_fiction/handmaid.html

L’abandon de toute autonomie économique figure parmi les pratiques admises dans ce milieu. Donation notoirement périlleuse, livraison à merci radicale et éventuellement fertile en catastrophes quand fusent les cris de haine qui sont les derniers mots d'amour. C’est un jugement de valeur ? Effectivement. Qui sommes-nous pour juger ? Des êtres doués de raison, j'espère bien. À ce titre, serons-nous d’accord que nos jeux favoris restent inoffensifs tant qu’ils respectent une hygiène de sens commun, s’inspirent d’une saine prudence permettant de déterminer jusqu’où on peut aller trop loin dans la réalisation de pulsions aussi fulgurantes soient-elles… sans remettre en question l’autonomie effective de ceux et celles qui s’y livrent, le temps d’un vertige convenu ?

2 Comments:

Blogger amigospanko said...

Nous vous rémercion, Cher Monsieur André MARTINET de vôtre attentive lecture de notre modèste blog sur l'art et pratique de la fessée érotique, le premièr en langue espagnole.

7:22 p.m.  
Blogger André Martinet said...

Ce petit tour du monde m'a fourni l'occasion d'apprécier votre site et, peut-être, de le faire mieux connaître parmi mes amis francophones. Je ne devine pas trop mal l'espagnol, ce qui m'a permis de constater le recoupement de nos préoccupations et votre intérêt pour le cinéma québécois. Au plaisir.

7:59 a.m.  

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