À l'ombre des jeunes filles en fruit

Quel charme trouble dégagent ces demoiselles parvenues à maturité et dont les comportements appellent encore des mesures que l'on croirait être le fait de la prime jeunesse ! Un éducateur expert saura conjuguer tendresse et rigueur à leur bénéfice et voilà ce qui fait l'objet de notre réflexion.

11/29/2007

La grande petite reine de la fessée...




... s'administrant une correction royale et bien sentie, impudique et délicieuse... la seule, l'unique et sans pareille, j'ai nommé Anne ! Terreur bien aimée du site Discipline Domestique où elle sévit et régale tout un chacun d'un humour décapant, d'un talent d'illustratrice, d'une gouaille, d'une verve dont elle doit parfois subir les conséquences cuisantes. Mais voyez avec quel vigoureux repentir elle convient d'expier ici ses innombrables incartades, à titre exclusif sinon confidentiel, cette vidéo ayant été cordialement conçue pour À l'ombre des jeunes filles en fruit. Le tout pour notre ravissement. Tandis que bruisse le concert de nos remerciements émus.

11/20/2007

La Secrétaire






Voici les secrets les plus con... fidentiels du secrétariat outrageusement révélés... La rigueur qui assure la bonne tenue des textes... impudiquement démontrée. Le repentir qui garantit le ferme propos -- ou le ferme popo -- de la salariée fautive illustré à loisir. Le primat de l'Église canadienne, Moooosieur Ouellet, pourrait en prendre de la graine... quant à la présentation d'excuses circonstanciées conçues comme l'un des beaux-arts.

En cadence...



... ce qu'on danse, Spank me ! est la Marseillaise des fessophiles américaines réclamant haut et fort le droit d'être fessées dans un pays où la constitution garantit le droit à la poursuite du bonheur, fut-il hors normes.

Treat me like I'm a bad girl
Even when I'm being good to you
I don't want you to thank me
You can just spank me !

Et si elles en redemandent, de quel droit les priverait-on ?

Don't take out your hankerchief
I don't want to cry
I just want a hanky-spanky guy !

Au secours.. Mesdames !!!





Ce jeune homme, malheureusement fourvoyé dans un de ces traquenards du Net tendus aux âmes simples, se trouve en fort mauvaise posture. Il a pourtant toutes les qualités : il cuisine, il passe le plumeau, il chante, il danse le boobie-woogy, in est responsable, engagé dans son travail, cultivé, chic et chouette, titulaire d'une formation si chèrement acquise par ses parents-qui-se-sont-saignés-aux-quatre-veines ce qui lui permettra d'oeuvrer à votre bénéfice avec tout l'engagement que sa gratitude lui inspirera... mais sa maîtresse ne lasse pas de soumettre son postérieur à la gamme des indignités qui déploient toutes les ressources de son art tandis qu'il vous supplie de venir à son aide. Tendez-lui la main. Oui... celle qui est encore libre.

11/18/2007

What is the sound of one hand clapping ?




Énigme zen. Trouverons-nous la réponse ?

Écoutez la volée appliquée avec méthode, avec détermination, les gifles claquantes qui font bondir le rebondi et rosir le fin, le délicat tissu de la peau nue, tendue et rondelette, les cris gémissants extorqués à la fautive. Nous sommes-nous approchés à patte menue de la porte vitrée du bureau du proviseur ? À deux pas de l'étude paternelle ? Dans le corridor attenant à la chambre de cette jeune fille dont la conduite récente exige la fermeté ? Le tout comme il vous plaira, lecteur mon frère, lectrice ma soeur... si, si, je sais avec quelle oreille tendue, avec quels frissons vous suivez le déroulement de ce drame jusqu'à ce que jaillisse l'aveu des sanglots, délicieux, étranglés, comme le gargouillis d'une fontaine, hymne du repentir.

11/17/2007

Ave Maria gratia plena...

Parmi les innombrables grâces dont le catholicisme romain a comblé l'humanité, la poigne de fer de son autoritarisme est sans doute celle qu'il faudrait incessamment bénir... puisqu'elle suscite le plus fulgurant et déflagrant retour du refoulé qui soit, liberté, égalité, fraternité obligent. Dans le corps social, l'histoire de France et d'Espagne nous en administrent la preuve. Cette conception stalinienne de la spiritualité soumet ses ouailles à un carcan théocratique si ajusté et contraignant qu'il les accule à tout foutre en l'air. Le Québec a été jadis réduit en colonie par une Église investissant la société civile de l'intérieur comme le ferait un parti-état. Elle l'a dégradé en ce que Claudel appelait un Tibet catholique... au prix d'un taux d'analphabétisme -- l'accent étant mis sur anal -- le ravalant au rang d'un pays du Tiers Monde. Le tout aggravé par un esprit de soumission qui désamorce l'esprit d'entreprise et d'une haîne de la richesse dont la seule conséquence logique est la paupérisation du plus grand nombre. Dès lors, les peones exercent leur fonction obligée, usant leurs rotules devant les prélats qui se prélassent et pavoisent comme dans la parade de mode ecclésiastique de Roma. Bravissimoo, Fellini.

Au bénéfice des corps et des coeurs, selon un registre plus intime, l'autoritarisme ecclésiastique se déploie dans le cercle restreint du pensionnat où la chair suspecte, les reins quotidiennement sondés sont hantés par le spectre d'impulsions qui ne sauraient mourir bien que les pédagogues s'ingénient à crucifier l'instinct toujours coupable avec une merveilleuse entente. Ce petit univers carcéral est le classique du genre. Ses grilles cadenacées, ses tours gothiques dressant leur masse noire par une nuit que la pleine lune parcourt d'ombres errantes font vômir longtemps après la diplomation marquant le retour à une liberté si chêrement acquise. Entendez la règle s'abattre magistralement sur le derrière de la coupable, dévoilé et présenté en guise d'oblation, la culotte blanche réglementaire n'offrant qu'une mince protection contre l'ardent assaut du bois franc; voyez cette demoiselle dressée en férocité dont les joues baignées de larmes témoignent de la cruauté du châtiment tandis qu'elle récite l'ave maria avec une piété si touchante. Mater et magistra ! Vierge et martyr. Martyr, à tout le moins. Comment savoir ?

10/22/2007

Ce que l'on fait avec son cul...


Ce que l'on fait avec son cul ou celui d'autrui... on le fait avec son coeur et celui de sa dissemblable. Les neurones doivent d'abord être accro avant que les popotins ne soient de connivence. Par ailleurs, il arrive qu'un bagout avenant semble séducteur au stade des travaux d'approche, que les photos transmises par courriel ne se présentent pas trop mal, témoignant du fait qu'elles ne sont pas très récentes... mais que la prise de contact en chair et en nonosse se révèle surréaliste.

Que faire ? Laissez monter vos invocations à Bouddha, mon ami et méditez sur la vanité du désir, miroir aux alouettes de l'âme. Ou réservez-vous une position de repli.

Ainsi, une virée exploratoire qui vous mène en autocar de Montréal à Québec (trois bonnes heures) à la recherche d'un bonheur espéré... aura un second objet, soit l'exposition que propose le Musée des beaux-arts de Québec, réunissant quelques unes des plus magnifiques toiles du Petit palais, musée des beaux-arts de Paris. Et Sarah Bernhart, somptueusement déployée sur son ottoman rebondi, vous consolera d'un ex-pétard et fille de bonne famille qui vous a régalé téléphoniquemang des reliquats d'une éducation reçue jadis sur les bancs de Stanislas... la demoiselle d'hier ayant dégénérée en un pauvre être adipeux dont le regard voudrait encore briller et que mille invraisemblances professionnelles ont englouti dans un redoutable gouffre d'endettement, tandis que le loup hurle à la porte. Renseignement pris.

Il est onze heures du soir. À bout de souffle, d'imagination, de mots, après une semaine bien tassée merci, vous partagez avec elle le Muscadet de Sèvres emporté dans votre havresac et fourrez dans le frigo brinquebalant le saumon fumé, les pâtés, la fougasse aux olives qui devaient constituer les gueuletons d'un week-end coquin, car à votre habitude vous vous êtes pointé avec les vivres comme Roxanne au siège d'Arras.


Après une nuit d'une irréprochable chasteté, vous la remerciez de son aimable hospitalité, remballez à l'aube votre saint-frusquin les vivres en moins cela va de soi et la quittez en lui caressant les cheveux au passage : « Courage. »


Dans la lumière frisante et argentée, vous montez à l'assaut de Québec, capitale ceinte dans ses murailles toutes lustrées de l'ondée de la veille et dont les rues pentues se gravissent comme celles de San-Francisco, pour croquer au passage la chaleureuse crinière des arbres qui se déploient en splendeur sur la colline parlementaire.

10/06/2007

Très chair...



Très chair... Je suis là, tout près de toi, juste derrière la porte de ta chambre. Elle baigne dans un rayon de lune inquisitif filtré par le balancement aérien des rideaux … et sur fond de silence, tu entends, à peine perceptible, le chuchotement de ma voix. L'accompagne en duo le chuintement de ton corps nu roulant et se débattant sous la légère et enveloppante caresse des draps qui l’emmaillotent comme un cocon recueille une chrysalide. Dépossédé, privé, assoiffé des faveurs qui sont l’éloquent témoignage de l’attachement… ses mille impulsions te tenaillent et t’aiguillonnent avec une amoureuse évidence… puisque cette nuit, sur mon ordre, tu dors nue pour mieux éveiller ton cœur, aviver ta soif, aiguillonner ta faim… puisque tu t’es bandé les yeux d’un foulard de soie noire... puisque tu as enroulé complaisamment autour de tes poignets qui s’entrecroisent au dessus de ta tête couronnée d’or le large ceinturon de cuir à boucle cuivrée qui semble les lier avec une rigueur toute carcérale, te faisant prisonnière.

Savoure la montante marée d’ivresse qui lentement t’engloutit, le vertige entêtant qui te fait perdre pied et d’une chiquenaude t’invite à basculer dans l’abandon… délove, laisse se dénouer la lanière de cuir en m’imaginant qui te libère…délie tes poignets souples … oui… ramène les avant-bras le long de ton torse en deux arcs de cercle, comme une enfant dessine un ange dans la neige poudreuse, comme une alouette donne un coup d’aile afin de prendre plus d’altitude. Croise tes mains adroites sur le doux bombé de ton ventre et laisse tes doigts rêveurs courir jusqu’au bosquet, jusqu’au jardin clos de ton sexe où roucoule ta fontaine, jusqu’au cœur de ton coeur où fleurit la splendeur tropicale qui rend lentement et goutte à goutte son suc à la pensée de leur contact. Manipule la délicatement avec la précaution d'une bouquetière, comble de pinçons appliqués du bout des ongles ses lobes si tendres, parcourus de friselis et lustrés de liqueur… ouvre tes cuisses rondes, blanches, fuselées comme si Rodin en avait ciselé la longue courbe dans un marbre précieux... tandis que tu entends mon pas de loup qui s’approche de ta couche… tandis que tu imagines mes mains les empaumant de part et d’autre du sillon marquant leur point de convergence duveteux pour les ouvrir plus largement encore, comme les pages d'un livre sacré dont je veux percer le mystère… tandis que la caresse de mon souffle parcourt ton intimité l’espace d’un insoutenable instant… avant que mes lèvres ne s’ouvrent toutes grandes comme la gueule avide, béante d’un poisson phosphorescent issu des profondeurs glauques de ton âme et que ma bouche goulue ne cueille, ne happe et n’aspire tout entier le délice proposé à sa généreuse gourmandise… avant que ma langue en explore le puits rosé et en goûte le parfum d’océan remontant comme un saumon à la source première de l’Être. Si tes mains osent m’interdire ton alcôve en un ultime accès de désobéissance entêtée… je saisirai tes poignets et de ma voix d’acier que tu connais aussi, qui fait tressaillir ton âme, mon petit je te menacerai du fouet pour cette rébellion.

Vaincue, comblée enfin, tu lâches prise, tu te livres toute… tu t’abandonnes comme une trapéziste se lance, s’envole, exécute en un éclair son triple salto puis déploie tout son être et tend les bras à l’aveugle, certaine que son partenaire, son complice, son amant, son frère, son père, son homme la saisira puissamment au vol, en cadence et en souplesse à l'instant glorieux où monte, crépite, déferle la vague des applaudissements… et tu gémis, tu couines, tu chantes, les râles jaillissent de ta gorge... ta croupe cavalière retrouvant sa spirituelle vivacité s’incurve, se dodeline, chasse de droite et de gauche et creuse le matelas, dansant le balladi des nuits endiablées !

8/14/2007

Aimer.. c'est créer des liens...


... rappelait Saint-Exupéry, patron des aviateurs. Et quand vient le moment de s'envoyer en l'air -- instant béni où l'intrigue voluptueuse s'envole et se noue tout à la fois -- il faut pour mieux toucher la corde sensible d'une amante qu'elle nous trouve bien attachant et se constate fort attachée. Sinon, son coeur volage, sa chair désormais éveillée pourraient comme la chèvre de Monsieur Séguin secouer tant et si bien le doux poids du joug amoureux qu'elle s'égarerait dans on ne sait quelle impasse quel cul de sac, quel fond de cour glauque où le Loup, tapi, embusqué, ne demanderait qu'à la croquer toute crue, toute nue.

Liberté liberté chérie ? Que de crimes n'a-t-on pas commis en ton nom ! Que de faux pas... Pour être libre, libertaire et libérée, encore faudrait-il que cette magnifique jeune fille ne soit point libertine. Ne trahisse pas la confiance dont son maître l'honore. Se montre digne de la tendresse qu'il lui porte. D'où la nécessité de lui rappeler périodiquement ses tendres devoirs en l'astreignant aux rigueurs piquantes du piquet, soit d'un culottage déculottant.

Ne convenez-vous pas que ces câbles qui la corsètent, ces amarres de l'amour qui la gardent à bon porc, ornent son cou, ses seins magnifiques, son torse, ses hanches, son entrecuisse plus qu'ils ne les restreignent ? Qu'ils les embellissent en l'astreignant à la juste déférence qu'une pupille doit au détenteur de la légitime autorité s'exerçant sur elle ?

Croyez-vous qu'elle ne se retrouve pas de son propre gré dans cette chambre, dans cette alcôve, dans ce boudoir, à genoux puis étendue et complaisamment écartelée sur ce canapé, devant l'oeil noir et inquisitif de cette caméra, le tout pour son repentir trouble et la satisfaction de votre curiosité ? Son sourire mutin ne témoigne-t-il pas du fait que ces redoutables rigueurs sont, pour ainsi dire, dans ses cordes ? Qu'elle accepte de grand coeur cettte pénitence méritée dans la certitude qu'elle apaisera les fureurs qui la tenaillent tout en expiant les coups de tête, les coups de sang, les cris, les larmes qui sont le fait d'un tempéramment de feu, d'un caractère de chipie, de peste, dont elle gratifie l'homme de sa vie au coeur défendant de ce dernier ?
D'où ce moment de réflexion qu'il lui propose et lui impose. Et pour mieux stimuler sa méditation, il titille, caresse, manipule méthodiquement, du bout des doigts enduits d'un onguent camphré, le sexe gorgé, ourlé, fripé, fleurissant d'autant mieux entre les deux câbles de nylon blanc que ceux-ci enserrent le dodu rose de l'entrecuisse et s'inscrivent profondément, sous tension, dans le sillon de la raie à vif.