À l'ombre des jeunes filles en fruit

Quel charme trouble dégagent ces demoiselles parvenues à maturité et dont les comportements appellent encore des mesures que l'on croirait être le fait de la prime jeunesse ! Un éducateur expert saura conjuguer tendresse et rigueur à leur bénéfice et voilà ce qui fait l'objet de notre réflexion.

8/14/2007

Aimer.. c'est créer des liens...


... rappelait Saint-Exupéry, patron des aviateurs. Et quand vient le moment de s'envoyer en l'air -- instant béni où l'intrigue voluptueuse s'envole et se noue tout à la fois -- il faut pour mieux toucher la corde sensible d'une amante qu'elle nous trouve bien attachant et se constate fort attachée. Sinon, son coeur volage, sa chair désormais éveillée pourraient comme la chèvre de Monsieur Séguin secouer tant et si bien le doux poids du joug amoureux qu'elle s'égarerait dans on ne sait quelle impasse quel cul de sac, quel fond de cour glauque où le Loup, tapi, embusqué, ne demanderait qu'à la croquer toute crue, toute nue.

Liberté liberté chérie ? Que de crimes n'a-t-on pas commis en ton nom ! Que de faux pas... Pour être libre, libertaire et libérée, encore faudrait-il que cette magnifique jeune fille ne soit point libertine. Ne trahisse pas la confiance dont son maître l'honore. Se montre digne de la tendresse qu'il lui porte. D'où la nécessité de lui rappeler périodiquement ses tendres devoirs en l'astreignant aux rigueurs piquantes du piquet, soit d'un culottage déculottant.

Ne convenez-vous pas que ces câbles qui la corsètent, ces amarres de l'amour qui la gardent à bon porc, ornent son cou, ses seins magnifiques, son torse, ses hanches, son entrecuisse plus qu'ils ne les restreignent ? Qu'ils les embellissent en l'astreignant à la juste déférence qu'une pupille doit au détenteur de la légitime autorité s'exerçant sur elle ?

Croyez-vous qu'elle ne se retrouve pas de son propre gré dans cette chambre, dans cette alcôve, dans ce boudoir, à genoux puis étendue et complaisamment écartelée sur ce canapé, devant l'oeil noir et inquisitif de cette caméra, le tout pour son repentir trouble et la satisfaction de votre curiosité ? Son sourire mutin ne témoigne-t-il pas du fait que ces redoutables rigueurs sont, pour ainsi dire, dans ses cordes ? Qu'elle accepte de grand coeur cettte pénitence méritée dans la certitude qu'elle apaisera les fureurs qui la tenaillent tout en expiant les coups de tête, les coups de sang, les cris, les larmes qui sont le fait d'un tempéramment de feu, d'un caractère de chipie, de peste, dont elle gratifie l'homme de sa vie au coeur défendant de ce dernier ?
D'où ce moment de réflexion qu'il lui propose et lui impose. Et pour mieux stimuler sa méditation, il titille, caresse, manipule méthodiquement, du bout des doigts enduits d'un onguent camphré, le sexe gorgé, ourlé, fripé, fleurissant d'autant mieux entre les deux câbles de nylon blanc que ceux-ci enserrent le dodu rose de l'entrecuisse et s'inscrivent profondément, sous tension, dans le sillon de la raie à vif.




8/13/2007

Voilà comment une demoiselle...


... doit se présenter à son tuteur quand vient le temps de faire sa toilette intime. Comme un bébé adoré et chéri. Et d'une main caressante, savonneuse, avec une débarbouillette duveteuse ou sans, le maître lave tendrement le petit ventre rond, l'intérieur sensible et dodu des cuisses largement écartelées comme les portes d'un temple par un matin de fête... l'entrecuisse ornée de son duvet qui fait corolle autour de la moule, de la conche à laquelle l'éducateur porte des attentions plus particulières encore, comme il se doit...

Il interroge Mitou sur sa conduite récente, sous la douche, aux toilettes, dans son lit. Et cette dernière lui livre dans une mélopée chuchotée tous les secrets de son coeur et de son cul, la vérité toute nue qu'elle n'avouerait pas même à sa mère. Car elle sait qu’il l'aime dans la nudité de cet aveu impudique, troublant, intime qui fait frémir sa lèvre et embrume son regard... à mesure que les confidences lui sont extorqués au moyen de sévérités méticuleusement prodiguées ici et là, de droite et de gauche, sur tout le rebord charnu, ourlé, du sexe odorant qui se révulse et se gonfle sous l’autorité de cette main virile dont les doigts déliés se révèlent infiniment tendres, mais dont les ongles de guitariste peuvent être au besoin aussi acérés que la griffe d'un chat...

L'index magistral se déplace alors plus bas, au delà de la commissure de l’orchidée désormais parfumée et proprette mais boudeuse d’avoir été amoureusement châtiée, jusqu'au bouton plissé, plus sombre, plus bistré plus secret que la pupille maintenant éperdue lui présente avec complaisance en retroussant encore mieux le derrière. Et la pulpe de l'index, savonneuse et poisseuse de liqueur, amorce une infime rotation, d'une méthodique lenteur… parcourant la circonférence de l'orifice qui se contracte... puis explorant la vallée des ombres… elle prodigue à la pensionnaire une caresse d'une légèreté aérienne... parcourt toute la déclivité désormais distendue avec une science admirable des désirs inavoués qui font battre toujours plus fort et à la chamade le coeur gracile de la pupille, tandis qu'un couinement fuse entre ses dents, qu'un râle jaillit de sa gorge. Alors la main velue, virile, qui redevient large comme une pagaie s'éloigne, s'élève et exécutant un arc de cercle dont le troumignon en émoi constitue le point de mire, elle s'abat et claque magistralement, le popotin basané et rond de ce putti qui n'a pas été sage du tout et dont les abandons, les incartades, les insolences appellent toutes les rigueurs !